"Ses intérêts (le Hezbollah, ndlr), ceux du régime syrien et ceux de l'Iran sont plus importants que les intérêts du Liban (...)", a accusé M. Hariri dans une série de tweets diffusés jeudi en début de soirée.
"Le Hezbollah dit aux Libanais que le sort de leur pays dépendra toujours des décisions prises par la branche militaire du parti. Le Hezbollah dit aux Libanais qu'il n'y aura pas de gouvernement sans l'équation armée-peuple-résistance. Le Hezbollah ne veut pas de dialogue national basé sur la déclaration de Baabda (qui prône la politique de distanciation du Liban à l'égard des crises régionales, ndlr). Le Hezbollah dit aux Libanais qu'il n'y aura pas de paix nationale si le régime d'Assad n'est pas sain et sauf", a martelé l'ancien chef du gouvernement.
Selon M. Hariri, les Libanais devaient être occupés par les élections législatives en ce moment. "Mais nous sommes loin de tout cela. Certains œuvrent pour prendre les élections en otage et entraîner le Liban dans la tempête", a-t-il encore dit. "Notre nation doit prendre position face aux armes. Nous devons mettre un terme aux guerres iraniennes afin de libérer notre pays (...)", a-t-il conclu.
La tension est montée d'un cran au Liban depuis l'annonce, par le secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah de l'implication des combattants de son parti dans le conflit en Syrie. Le Liban, qui a connu 30 ans d'hégémonie syrienne, est profondément divisé entre partisans de Bachar el-Assad emmenés par le Hezbollah, et sympathisants de l'opposition syrienne soutenus principalement par les partis sunnites du pays.
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