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La répression s'accroît avant la présidentielle iranienne, selon des ONG

Les autorités iraniennes ont multiplié les arrestations d'opposants et de journalistes dans les derniers jours précédant le premier tour de l'élection présidentielle, affirment vendredi plusieurs ONG de défense des droits de l'homme.

La campagne électorale s'est achevée jeudi matin en Iran, où 50 millions d'électeurs sont invités à élire vendredi le successeur de Mahmoud Ahmadinejad à la présidence de la République islamique.

 

"Le régime iranien ne tolère même pas que des activités politiques, autorisées par sa propre législation, soient menées par des personnalités qui ont pourtant obtenu l'accord du Conseil des gardiens, déjà sélectif", explique Hadi Ghaemi de l'ONG new-yorkaise International Campaign for Human Rights in Iran.

 

Reporters sans Frontières (RSF) annonce de son côté l'arrestation depuis le 4 juin de deux journalistes, qui travaillent pour des publications réformatrices, et dénonce le "harcèlement" mené par les autorités iraniennes.

RSF dit en outre que Téhéran accorde très peu de visas aux journalistes étrangers et empêche de circuler librement ceux qui ont été autorisés à entrer en Iran. "Ils ont notamment été interdits de couvrir les meetings des candidats soutenus par les réformateurs, et d'entrer en contact avec les opposants du régime ou les familles de prisonniers politiques", indique l'ONG sur son site internet.

 

L'ONG américaine Iran Human Rights Documentation Center relate quant à elle que les forces de l'ordre ont fait irruption dimanche dans un local de campagne de Hassan Rohani, seul candidat modéré, et que deux militants réformateurs ont été arrêtés début juin, sans que leur lieu actuel de détention soit connu.

 

Plusieurs ONG remarquent enfin que l'accès à internet a été considérablement limité au cours des dernières semaines. Le site d'opposants Kaleme précisait en mai qu'il était devenu presque impossible de se connecter dans certains quartiers de Téhéran.

Les autorités iraniennes ont multiplié les arrestations d'opposants et de journalistes dans les derniers jours précédant le premier tour de l'élection présidentielle, affirment vendredi plusieurs ONG de défense des droits de l'homme.
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