L’un des moyens de déterminer la présence de sarin est d’analyser le sang ou l’urine des personnes ou animaux censés y avoir été exposés. Le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, a déclaré la semaine dernière que des victimes syriennes ayant franchi la frontière présentaient des signes d’exposition aux armes chimiques. Or, le facteur vitesse est crucial, car la valeur d’un prélèvement, qu’il s’agisse d’un tissu humain ou de terre, se dégrade rapidement. En quelques semaines, le niveau de sarin peut ne plus être mesurable sur des fragments métalliques, le cratère d’impact d’un projectile ou dans le corps d’une victime. Les symptômes biologiques s’estompent encore plus rapidement, fait remarquer le professeur Hirotaro Iwase, expert médico-légal de l’université de Chiba, qui avait pratiqué des autopsies après l’attentat du métro de Tokyo.
Moyen Orient et Monde
Confirmer une éventuelle attaque au sarin en Syrie sera difficile
OLJ / le 16 mai 2013 à 00h00
L’un des moyens de déterminer la présence de sarin est d’analyser le sang ou l’urine des personnes ou animaux censés y avoir été exposés. Le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, a déclaré la semaine dernière que des victimes syriennes ayant franchi la frontière présentaient des signes d’exposition aux armes chimiques. Or, le facteur vitesse est crucial, car la valeur d’un prélèvement, qu’il s’agisse d’un tissu humain ou de terre, se dégrade rapidement. En quelques semaines, le niveau de sarin peut ne plus être mesurable sur des fragments métalliques, le cratère d’impact d’un projectile ou dans le corps d’une victime. Les symptômes biologiques s’estompent encore plus rapidement, fait remarquer le professeur Hirotaro Iwase, expert médico-légal de l’université de Chiba, qui avait pratiqué des autopsies après l’attentat du métro de Tokyo.
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