L'inscription "le prix à payer", ainsi qu'une étoile de David ont été peintes sur la mosquée d'Oumm al-Qoutouf, dans le nord d'Israël, a précisé la police dans un communiqué.
Par ailleurs, des inscriptions anti-arabes ont été retrouvées mardi sur le mur d'un bâtiment dans la ville de Safed, dans le nord d'Israël, a ajouté la police.
Dans les deux cas, la police a ouvert une enquête, mais n'a procédé à aucune arrestation dans l'immédiat. Ces actes anti-arabes ou anti-palestiniens se sont multipliés ces derniers jours.
Des colons extrémistes ainsi que des activistes d'extrême droite mènent sous l'appellation du Prix à payer" des représailles sur des villageois palestiniens, ou arabes israéliens, des lieux de culte musulmans et chrétiens, des militants pacifistes israéliens, voire l'armée, des décisions gouvernementales qu'ils jugent hostiles à leurs intérêts ou des actes attribués à des Palestiniens.
Descendants des 160.000 Palestiniens restés sur leur terre après la création d'Israël en 1948, les Arabes israéliens sont aujourd'hui environ 1,5 million, soit 20% de la population du pays.
Cette communauté, exemptée de service militaire obligatoire, subit des discriminations, en particulier en matière de logement et d'emploi.
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