"Le terrorisme ne tombe pas du ciel, c'est l'oeuvre d'humains, d'infra-humains. Nous devons les vaincre", a déclaré M. Netanyahu lors d'un discours au cimetière militaire du Mont Herzl.
Il a rappelé le sort d'une fillette de 3 ans, hospitalisée dans un état critique un mois après des jets de pierres sur la voiture dans laquelle elle circulait avec sa mère et ses soeurs, habitantes d'une colonie du nord de la Cisjordanie.
Une dizaine de Palestiniens suspectés d'avoir jeté les pierres et provoqué l'accident de la route avaient été arrêtés le lendemain par l'armée israélienne.
"S'il en était besoin, c'est un rappel qu'une pierre peut tuer", a lancé M. Netanyahu.
"Le terrorisme des pierres jetées lors d'une embuscade s'ajoute au terrorisme des bombes incendiaires, des couteaux, des coups de feu et des missiles, des engins explosifs, des voitures piégées et des attentats suicide", a-t-il énuméré, fustigeant "les donneurs de leçon qui, souvent, ne se hâtent pas pour condamner nos ennemis lorsqu'ils versent du sang innocent".
Selon les statistiques du ministère de la Défense, publiées à cette occasion, 92 soldats et personnels de sécurité ont péri l'année écoulée. Le ministère des Affaires étrangères a lui recensé dix personnes tuées dans des attentats en Israël et à l'étranger ces douze derniers mois.
Lors d'une cérémonie dans un cimetière militaire de Tel-Aviv, le ministre de la Défense Moshé Yaalon a énuméré les menaces pesant sur Israël.
"Les attaques terroristes, les tirs de roquettes contre les populations civiles et les campagnes de délégitimation sont les défis qui nous attendent dans les années à venir et nous obligeront à répondre d'une main ferme", a-t-il déclaré.
Les sirènes ont retenti à 11H00 locales (08H00 GMT) lundi et les automobilistes et piétons ont respecté deux minutes de silence dans tout le pays.
Les festivités du "jour de l'Indépendance", marquant les 65 ans de la création d'Israël ont débuté lundi dans la soirée avec la cérémonie traditionnelle d'allumage de douze torches au Mont Herzl. Elles doivent se poursuivre mardi.
Les Palestiniens commémorent eux le 15 mai la "Nakba" ("catastrophe" en arabe), que représente à leurs yeux la création d'Israël et l'exode qui s'en suivit de 760.000 d'entre eux.
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