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Washington dénonce les restrictions à la liberté d'expression en Egypte

La diplomatie américaine a dénoncé lundi les restrictions de plus en plus fortes à la liberté d'expression en Egypte, à la lumière du cas d'un humoriste égyptien poursuivi pour avoir insulté l'islam et le président islamiste Mohamed Morsi.
La porte-parole du département d'Etat Victoria Nuland a exprimé "l'inquiétude" des Etats-Unis après que "le procureur général (égyptien) eut apparemment interrogé puis libéré sous caution Bassem Youssef, accusé d'insultes à l'islam et au président Morsi". La diplomate américaine a vu dans cette affaire, ainsi que dans des "mandats d'arrêts émis à l'encontre d'autres militants politiques, la preuve d'une tendance préoccupante à ce que la liberté d'expression soit de plus en plus contrainte" en Egypte.


Le célèbre humoriste égyptien Bassem Youssef, accusé d'avoir insulté l'islam et le président Mohamed Morsi, a été libéré dimanche sous caution après un interrogatoire d'environ cinq heures. Accusé d'offense à l'islam pour s'être "moqué du rituel de la prière" et d'insulte envers M. Morsi pour avoir "raillé son image à l'étranger", selon des sources judiciaires, l'humoriste a rejoint les rangs des journalistes visés par des plaintes pour insulte au président.


Cette augmentation du nombre de procédures engagées contre des journalistes a mis en question l'engagement de M. Morsi sur le respect de la liberté d'expression, une revendication-clé du soulèvement populaire qui avait provoqué la chute de l'ancien président Hosni Moubarak en 2011.


Mme Nuland a assuré que le secrétaire d'Etat John Kerry avait "soulevé auprès du président Morsi la question des droits de l'homme et en particulier de la liberté de la presse" lors de sa visite au Caire le 2 mars.
M. Kerry avait exhorté M. Morsi et l'opposition à redoubler leurs efforts pour rétablir la stabilité politique et remédier à la profonde crise économique, tout en apportant 250 millions de dollars d'aide à l'Egypte.

La diplomatie américaine a dénoncé lundi les restrictions de plus en plus fortes à la liberté d'expression en Egypte, à la lumière du cas d'un humoriste égyptien poursuivi pour avoir insulté l'islam et le président islamiste Mohamed Morsi.La porte-parole du département d'Etat Victoria Nuland a exprimé "l'inquiétude" des Etats-Unis après que "le procureur général (égyptien) eut...