Le chef du Courant patriotique libre (CPL), Michel Aoun, a estimé mardi, dans une prise de position notable, que le discours du chef de la Coalition de l'opposition syrienne, Ahmad Moaz Al-Khatib à Doha était "acceptable".
"Il faut qu'il y ait des négociations basée sur son discours, et sur l'arrêt des combats et des enlèvements (en Syrie). Dès mon premier entretien à la télévision syrienne, j'ai dit que les Syriens devrait tirer des leçons de la guerre au Liban et dialoguer", a-t-il déclaré à l'issue de la réunion hebdomadaire de son bloc parlementaire.
Sur les développement politiques au Liban, M. Aoun a déclaré que le projet de loi électorale du Rassemblement orthodoxe est le seul qui soit "légitime".
"C'est notre seule chance d'assurer une représentation juste et équilibrée pour la communauté chrétienne", a lancé M. Aoun. "L'accord de Taëf prévoit une représentation équilibrée (pour toutes les communautés)", a-t-il ajouté.
Selon M. Aoun la démission du gouvernement de Nagib Mikati ne doit pas empêcher le Parlement de poursuivre ses travaux. "Le Liban est déjà passé par une situation pareille", a-t-il estimé. "Nous voulons une nouvelle loi électorale avant la formation d'un nouveau gouvernement, c'est notre priorité", a poursuivi le chef du CPL.
Le chef du CPL a également remercié le Premier ministre sortant Najib Mikati pour son travail à la tête du gouvernement : "Il a fait de son mieux et il était très coopératif (...)", a-t-il encore dit.
M. Aoun a, par ailleurs, annoncé qu'il ne participera à une séance du dialogue national si le sujet du dialogue n'est pas connu à l'avance. "Si les discussions porteront sur les projets de loi électorale, je participerai au dialogue", a-t-il affirmé.
"Il faut qu'il y ait des négociations basée sur son discours, et sur l'arrêt des combats et des enlèvements (en Syrie). Dès mon premier entretien à la télévision...