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Les présidents libanais et nigérian abordent la question des sept otages étrangers

Le président libanais Michel Sleiman reçu par son homologue nigérian, Goodluck Jonathan, lundi au Nigeria. Photo Dalati et Nohra.

Le président libanais Michel Sleiman, en visite au Nigeria, a abordé lundi avec son homologue Goodluck Jonathan la question de l'exécution, revendiquée par le groupe islamiste Ansaru, de sept otages étrangers dont deux Libanais.


Deux Libanais, deux Syriens, un Grec, un Italien et un Britannique avaient été enlevés le 16 février dans le nord du Nigeria, et Ansaru, qui avait revendiqué leur enlèvement, a dit les avoir exécutés dans une vidéo mise en ligne ce mois-ci.

Alors que les gouvernements italien, britannique et grec ont jugé probable la mort des sept otages, suite à l'annonce d'Ansaru, Beyrouth avait émis des doutes quant au sort de ses deux ressortissants.


Jusqu'à présent, le Nigeria n'a pas confirmé officiellement ces exécutions.
"Nous sommes encore en train de travailler là dessus et nous irons jusqu'au bout", a déclaré M. Jonathan à la presse, s'exprimant pour la première fois depuis l'annonce de l'exécution des otages par le groupe islamiste.
"S'ils sont morts, j'ai insisté sur le fait que nous devons obtenir les corps", a-t-il ajouté, avant de noter que la vidéo postée sur YouTube "ne montre pas vraiment les sept" otages.


M. Sleiman a déclaré pour sa part continuer à espérer que "les ravisseurs vont libérer les otages immédiatement".
Les sept victimes travaillaient sur un chantier de la société libanaise de construction Setraco, dans l'Etat du Bauchi (Nord).


Ansaru est considéré comme une faction dissidente du groupe islamiste Boko Haram, tenu pour responsable de la mort de centaines de personnes dans le nord et le centre du Nigeria depuis 2009.
L'enlèvement de l'ingénieur français Francis Collomp dans le nord du Nigeria en décembre a également été revendiqué par Ansaru, qui a évoqué "le rôle majeur de la France dans l'attaque (planifiée) contre l'Etat islamique dans le Nord du Mali". On ignore toujours où il se trouve.

Le président libanais Michel Sleiman, en visite au Nigeria, a abordé lundi avec son homologue Goodluck Jonathan la question de l'exécution, revendiquée par le groupe islamiste Ansaru, de sept otages étrangers dont deux Libanais.
Deux Libanais, deux Syriens, un Grec, un Italien et un Britannique avaient été enlevés le 16 février dans le nord du Nigeria, et Ansaru, qui avait revendiqué...