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Merah, un parcours instable...

Les principaux événements

Voici les principaux événements de l’affaire Merah :

Le 11 mars 2012, un parachutiste est tué d’une balle dans la tête à Toulouse par un tireur à scooter. Le 15, à Montauban, selon le même scénario, deux parachutistes sont tués et un troisième gravement blessé en pleine rue. L’arme est la même, annonce le parquet. Les morts sont d’origine maghrébine. La piste de crimes racistes est évoquée.
Le 19, le tueur abat un enseignant et trois enfants juifs de 3, 6 et 10 ans devant le collège Ozar Hatorah à Toulouse. L’affaire devient une affaire d’État. La piste islamiste apparaît, le plan Vigipirate est renforcé. Le président Nicolas Sarkozy se rend sur place et les principaux candidats à l’élection présidentielle suspendent leur campagne.
Le 21 mars, identifié, Mohammad Merah est assiégé par le Raid dans un pavillon toulousain. Ce jeune homme de 23 ans se revendique d’el-Qaëda. Merah refuse de se rendre et tire sur les policiers. Deux sont blessés dans des tentatives d’assaut, mais le 22, Merah, muni d’un gilet pare-balles, est tué par le Raid.
Selon le ministre de l’Intérieur Claude Guéant, la Direction du renseignement intérieur (DCRI) l’avait inscrit en 2011 sur une liste d’activistes potentiellement dangereux après ses séjours au Pakistan et en Afghanistan. Le procureur de Paris François Molins, qui dirige l’enquête, ajoute que Mohammad Merah avait d’autres projets meurtriers et regrettait de n’avoir fait que sept morts.
Le 25 mars, son frère Abdelkader, 29 ans, est écroué pour complicité. La police recherche un troisième homme qui aurait participé au vol du scooter. La famille Merah se divise. Le père porte plainte pour assassinat le 11 juin et la sœur, Souad, se dira « fière » de lui le 11 novembre. Le 19 juin en revanche, un autre frère, Abdelghani, le décrit comme un « monstre rempli de haine ».
En mai, août et octobre, la famille du militaire tué à Toulouse dépose trois plaintes, notamment pour « homicide involontaire » et « non empêchement de crimes ». Elle reproche à la DCRI d’avoir connu, sans réagir, la dangerosité de Merah.
Le 3 août, le nouveau ministre de l’Intérieur Manuel Valls déclassifie des documents de la DCRI à la demande des juges d’instruction. Il déclare, le 29 janvier 2013, que Merah « n’a pas agi en “loup solitaire” » mais avec des appuis, contrairement à la thèse de Bernard Squarcini, patron jusqu’en mai 2012 de la DCRI.
À trois reprises, les 4 décembre, 30 janvier et 26 février, des amis de Merah, soupçonnés de l’avoir aidé, seront arrêtés, mais relâchés après leur garde à vue.
Voici les principaux événements de l’affaire Merah :Le 11 mars 2012, un parachutiste est tué d’une balle dans la tête à Toulouse par un tireur à scooter. Le 15, à Montauban, selon le même scénario, deux parachutistes sont tués et un troisième gravement blessé en pleine rue. L’arme est la même, annonce le parquet. Les morts sont d’origine maghrébine. La piste de crimes...