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Palestiniens : la porte se referme sur la solution à deux Etats (roi Jordanie)

La porte se referme sur les chances de voir émerger une solution à deux Etats pour résoudre le conflit israélo-palestinien et sera fermée définitivement d'ici la fin du second mandat du président américain Barack Obama, a averti vendredi le roi de Jordanie Abdallah II.

"S'il n'est pas encore trop tard, la solution consistant à avoir deux Etats ne survivra pas au second mandat du président Obama. Si nous ne réglons pas le problème dans les quatre prochaines années, je ne pense pas qu'il y aura jamais de solution", a souligné le roi de Jordanie devant les participants du 43e Forum économique mondial à Davos en Suisse.

"La Jordanie avec quelques pays arabes et les dirigeants de trois pays en Europe -- Grande-Bretagne, France et Allemagne --, nous allons nous adresser à Washington en février pour parler au Président et lui dire qu'il est vraiment temps de s'engager dans le processus israélo-palestinien", a dit le souverain hachémite.

Selon lui, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui s'apprête à former un nouveau gouvernement de coalition après les élections de cette semaine, va se retrouver sous pression pour faire des progrès dans le processus de paix.

"Quoi qu'il fasse pour former sa coalition, il doit se souvenir que la communauté internationale (...) va frapper à sa porte et à celle des Palestiniens pour faire avancer le processus", a-t-il ajouté.

A Jérusalem, le bureau du président israélien Shimon Peres a indiqué que ce dernier avait rencontré vendredi le souverain jordanien à Davos.

"Le président Peres et le roi Abdallah ont eu un entretien dominé par le processus de paix dans la région", a indique ce communiqué sans autre précision.

Les négociations directes entre Israéliens et Palestiniens sont bloquées depuis septembre 2010, notamment à cause de la colère des Palestiniens face à la politique continue de colonisation israélienne.

Le président palestinien Mahmoud Abbas réclame pour les reprendre, l'arrêt de la colonisation et la reconnaissance des lignes antérieures à la guerre de juin 1967 comme base de discussions.

Le Premier ministre israélien rejette ces revendications et dit vouloir des négociations "sans condition préalable", en exigeant in fine la reconnaissance d'Israël comme "Etat du peuple juif" et le maintien sous son contrôle d'une partie du territoire d'un futur Etat palestinien.

Lors de son audition de confirmation pour son nouveau poste de chef de la diplomatie américaine, le sénateur John Kerry a affirmé que, selon lui, "il y a un moyen d'aller de l'avant" dans le processus de paix et que le temps était compté pour une solution à deux Etats.
La porte se referme sur les chances de voir émerger une solution à deux Etats pour résoudre le conflit israélo-palestinien et sera fermée définitivement d'ici la fin du second mandat du président américain Barack Obama, a averti vendredi le roi de Jordanie Abdallah II."S'il n'est pas encore trop tard, la solution consistant à avoir deux Etats ne survivra pas au second mandat du...