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Une proposition bête, méchante et... dangereuse pour les chrétiens

La fausse conception du « one man, one vote »

Dans le cadre de son argumentation sur le projet de loi électorale, Kamal Yazigi entreprend de lever une équivoque concernant la conception que nombre de Libanais se font du scrutin désigné sous le titre « one man, one vote ».
Pour M. Yazigi, parler de « one man, one vote » pour évoquer le scrutin uninominal est un contresens. « Cela n’a rien à voir avec le nombre de sièges par circonscription, souligne-t-il. Au Royaume-Uni, l’expression “one man, one vote” a été utilisée dans le passé comme slogan pour exiger la réforme du droit de vote en vue de donner le même poids au vote de chaque électeur, au lieu du système de “vote pluriel”, alors en vigueur. Ceux qui possédaient des biens d’une certaine valeur dans plusieurs circonscriptions avaient le droit de voter dans chacune de ces circonscriptions. De même, ceux qui étaient titulaires d’un diplôme universitaire pouvaient également voter dans certaines universités qui étaient considérées comme des circonscriptions électorales, tandis que de nombreux adultes n’avaient même pas droit au vote. »
Et M. Yazigi d’ajouter : « Des réformes successives ont depuis lors mis fin à la pratique du vote pluriel et étendu le droit de vote à presque tous les citoyens adultes. Aux États-Unis, l’expression “one man, one vote” renvoie à l’idée que les circonscriptions électorales doivent regrouper des populations à peu près égales, de sorte que le pouvoir de vote de chaque électeur soit aussi égal que possible à celui de tout autre électeur. »
Dans le cadre de son argumentation sur le projet de loi électorale, Kamal Yazigi entreprend de lever une équivoque concernant la conception que nombre de Libanais se font du scrutin désigné sous le titre « one man, one vote ». Pour M. Yazigi, parler de « one man, one vote » pour évoquer le scrutin uninominal est un contresens. « Cela n’a rien à voir avec le nombre de...