Il s’agit en premier « d’arrêter l’agression terroriste, de sécuriser Bamako où nous avons plusieurs milliers de ressortissants et de permettre au Mali de recouvrer son intégrité territoriale, mission confiée à la force africaine qui a notre appui ». Il a assuré que la France n’avait « pas vocation à rester au Mali » mais devait faire en sorte qu’à son départ il y ait « des autorités légitimes, un processus électoral et plus de terroristes ».
M. Hollande a rencontré à Abou Dhabi son homologue mauritanien Mohammad Ould Abdel Aziz qui, selon le président français, a décidé de « sécuriser sa frontière avec le Mali, donc de la fermer dans l’hypothèse où des terroristes voudraient s’y réfugier ». Il a ajouté que le Maroc, après l’Algérie, avait autorisé les appareils français à survoler son territoire pour se rendre au Mali.
La France est « en première ligne » face aux groupes jihadistes, avant que des « forces africaines » se déploient « d’ici à une semaine », a déclaré de son côté le Premier ministre français Jean-Marc Ayrault devant l’Assemblée. À l’image du consensus politique qui prévaut depuis vendredi, les représentants des six groupes parlementaires à l’Assemblée ont exprimé leur soutien à l’opération en cours.
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