Des militants anti-régime ont affirmé que l'explosion était due à un bombardement aérien mené par les troupes du régime, alors qu'une source militaire syrienne a assuré qu'elle avait été provoquée par un missile sol-air tiré par les rebelles qui a raté sa cible et est tombé sur le campus.
L'agence officielle syrienne Sana a fait état de "deux roquettes tirées par des groupes terroristes" contre l'enceine de l'université située dans l'ouest de la ville. "C'était le premier jour des examens et des étudiants ainsi que des réfugiés font partie des victimes".
"Au moins quinze personnes ont été tuées et des dizaines d'autres ont été blessées dans l'explosion à l'université d'Alep", selon l'OSDH qui s'appuie sur un large réseau de militants et de médecins en Syrie.
L'explosion a endommagé la faculté des Beaux-Arts et celle de l'Architecture, ont indiqué des étudiants. En dépit des combats, l'université d'Alep a ouvert ses portes à la mi-octobre.
Elle est située dans un secteur contrôlé par l'armée. Alep, deuxième ville du pays, est divisée depuis juillet entre quartiers rebelles et d'autres aux mains de l'armée.
Au début de l'hiver, plusieurs ONG avaient fait état de 30.000 réfugiés installés dans la cité universitaire.
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