"La principale inquiétude aujourd'hui, c'est de savoir ce que fait la communauté internationale pour s'assurer que quand Assad tombera, il y ait des procédures mises en oeuvre pour que nous sécurisions ces sites", a déclaré M. Panetta lors d'une conférence de presse.
Le gouvernement américain évoque cette question avec Israël et d'autres pays de la région, mais M. Panetta a précisé que Washington n'envisageait pas d'envoyer des troupes au sol pour une telle mission dans un environnement "hostile".
"Nous ne parlons pas de troupes au sol", a-t-il assuré.
Le plus haut gradé américain, le général Martin Dempsey, a de son côté indiqué lors de la même conférence de presse que si Bachar al-Assad décidait d'utiliser des armes chimiques contre les opposants syriens, il serait quasiment impossible de l'en empêcher.
Empêcher l'utilisation d'armes chimique est "presque inconcevable, parce que cela demanderait une telle précision dans les renseignements qu'il faudrait presque pouvoir voir ce qui va arriver avant même que cela ne se produise", a-t-il jugé.
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