Une responsable de l'enquête sur l'attentat anti-israélien commis le 18 juillet à l'aéroport de Bourgas dans l'est de la Bulgarie a été relevée de ses fonctions après avoir révélé des informations jugées sensibles à la presse, a affirmé lundi l'agence bulgare BTA.
Stanelia Karadjova, chef du service régional des investigations à Bourgas, "a révélé à des journalistes des informations sur le développement de l'enquête sans consulter à ce sujet la procureure responsable et sans son consentement", écrit BTA, citant un document du parquet.
Elle a en conséquence été écartée de l'enquête, selon ce texte.
Dans un entretien au journal 24 tchassa du 3 janvier, Mme Karadjova, avait annoncé l'identification d'un des complices de l'attentat suicide, qui a fait six morts et une trentaine de blessés.
"L'enquête dispose de données concernant l'implication de trois personnes. L'identité d'une de ces personnes a été établie. Sa recherche a été lancée. Il provient d'un pays où il n'a pas été vu depuis six ans", avait-t-elle déclaré.
Le ministère de l'Intérieur n'a pas officiellement démenti l'information, mais a fait savoir que tout commentaire sur l'enquête à ce stade pouvait s'avérer "dangereux".
Près de six mois après l'attentat, les autorités bulgares peinent toujours à progresser dans leur enquête visant à identifier son auteur, bien qu'elles disposent de ses empreintes digitales et de son ADN.
Un nouveau portrait-robot de cet homme de 20-25 ans, d'une taille de 1,80 m et aux yeux clairs, a été par ailleurs récemment établi. La diffusion le 2 août par Interpol d'un premier portrait-robot n'avait pas donné de résultat.
Israël accuse l'Iran d'être le commanditaire de cet attentat et le mouvement chiite libanais Hezbollah d'en avoir été l'exécutant, ce que Téhéran nie. Les autorités bulgares se sont quant à elles montrées très prudentes, refusant de montrer du doigt l'Iran ou le Hezbollah.
Stanelia Karadjova, chef du service régional des investigations à Bourgas, "a révélé à des journalistes des informations sur le développement de l'enquête sans consulter à ce sujet la procureure responsable et sans son consentement", écrit BTA, citant un document du parquet.
Elle a en conséquence été écartée de l'enquête, selon ce texte.
Dans un entretien au journal 24 tchassa du 3 janvier, Mme Karadjova, avait annoncé l'identification d'un des complices de l'attentat suicide, qui a fait six morts et une trentaine de blessés.
"L'enquête dispose de données concernant l'implication de trois personnes. L'identité d'une de ces personnes a été établie. Sa recherche a été lancée. Il provient d'un pays où il n'a pas été vu depuis six ans", avait-t-elle déclaré.
Le ministère de l'Intérieur n'a pas officiellement démenti l'information, mais a fait savoir que tout commentaire sur l'enquête à ce stade pouvait s'avérer "dangereux".
Près de six mois après l'attentat, les autorités bulgares peinent toujours à progresser dans leur enquête visant à identifier son auteur, bien qu'elles disposent de ses empreintes digitales et de son ADN.
Un nouveau portrait-robot de cet homme de 20-25 ans, d'une taille de 1,80 m et aux yeux clairs, a été par ailleurs récemment établi. La diffusion le 2 août par Interpol d'un premier portrait-robot n'avait pas donné de résultat.
Israël accuse l'Iran d'être le commanditaire de cet attentat et le mouvement chiite libanais Hezbollah d'en avoir été l'exécutant, ce que Téhéran nie. Les autorités bulgares se sont quant à elles montrées très prudentes, refusant de montrer du doigt l'Iran ou le Hezbollah.
Une responsable de l'enquête sur l'attentat anti-israélien commis le 18 juillet à l'aéroport de Bourgas dans l'est de la Bulgarie a été relevée de ses fonctions après avoir révélé des informations jugées sensibles à la presse, a affirmé lundi l'agence bulgare BTA.Stanelia Karadjova, chef du service régional des investigations à Bourgas, "a révélé à des journalistes des...
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