Dans l’allocution qu’il a prononcée pour l’occasion, Mgr Raï a plaidé pour la reprise du dialogue national afin d’en finir avec la crise politique dans le pays. Il a aussi appelé à la promulgation d’une nouvelle loi électorale « autre que celle des années 60 », et à la mise en place d’un nouveau gouvernement qui gérera la prochaine consultation populaire.
À Bkerké, il a reçu plusieurs personnalités venues le féliciter, pour sa nomination cardinal de l’Église catholique, notamment l’ancien député Samir Azar, le député Ali Osseirane à la tête d’une délégation, ainsi que les membres du corps consulaires, conduits par M. Joseph Habis.
Dans une déclaration devant ses hôtes, le patriarche a déploré « la culture négative qui envahit la société libanaise et qui commande un maximum de vigilance et d’action pour mettre en valeur le vrai visage du Liban ».
Relevant que les États « ne peuvent pas être édifiés par la faiblesse et l’abattement, mais en prenant conscience des responsabilités », il a plaidé pour « le recours au langage qui rapproche et qui favorise le dialogue et l’entente ».
Mgr Raï a rappelé que l’Exhortation apostolique note que le Liban « deviendra un signe d’espérance si son peuple, dans ses deux composantes chrétienne et musulmane, parvient à lui redonner sa vraie identité pour qu’il puisse contribuer à rétablir la stabilité et la paix dans le monde arabe ».
commentaires (4)
Prière lire dans ma réaction : si dans l'océan, avec les requins, nagent des moutons !
SAKR LEBNAN
06 h 29, le 13 décembre 2012