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Armes chimiques en Syrie : des informations "à prendre au sérieux"

Le chef de la diplomatie française Laurent Fabius a estimé dimanche qu'il fallait "prendre au sérieux" les informations sur un possible recours aux armes chimiques détenues par le gouvernement syrien de Bachar al-Assad, qui serait "une atrocité supplémentaire dans l'atrocité".

 

"Il y a eu des informations en ce sens. Elles n'ont pas été expressément confirmées mais, de toute manière, il faut les prendre au sérieux parce qu'il est vrai que la Syrie détient des armes chimiques. On parle de 31 sites et de 1.000 tonnes, on parle de gaz sarin et d'autres éléments extrêmement dangereux", a déclaré M. Fabius lors de l'émission Le grand jury RTL-Le Figaro-LCI.

 

Les responsables américains qui ont fait état de ce risque de recours aux armes chimiques par le régime syrien, ont-ils menti ou ont-ils agi "par précaution? "C'est plus qu'une précaution, a répondu le ministre. Les services nous apportent des éléments, c'est même leur raison d'être mais il n'est pas absolument indispensable de vous les communiquer".

"La France, la Grande6Bretagne, les Etats-Unis, la Russie ont mis en garde Bachar en lui disant +en aucun cas!+. Nous sommes extrêmement vigilants. Vous me permettrez ne ne pas entrer dans les détails sur les mesures techniques que nous prenons mais il est évident que l'utilisation de ces armes serait une atrocité supplémentaire dans l'atrocité", a poursuivi M. Fabius.

 

Le ministre a formellement démenti la présence de forces spéciales françaises en Syrie: "Il n'y a pas forces spéciales françaises et elles ne sont pas prêtes à intervenir".

 

Quant à la livraison éventuelle d'armes défensive à la rébellion, le ministre a souligné que l'embargo européen sur les armes n'avait été renouvelé début décembre que pour trois mois et que la question serait à nouveau discutée lundi à Bruxelles, lors du Conseil Affaires étrangères de l'UE.

 

Quant au risque que ces armes, si elles était livrées, puissent tomber dans les mains de jihadistes, "c'est précisément parce que nous nous sommes posé la question et qu'actuellement, nous ne pouvons apporter une réponse certaine que nous n'avons pas livré ces armes", a-t-il souligné.

Le chef de la diplomatie française Laurent Fabius a estimé dimanche qu'il fallait "prendre au sérieux" les informations sur un possible recours aux armes chimiques détenues par le gouvernement syrien de Bachar al-Assad, qui serait "une atrocité supplémentaire dans l'atrocité".
 
"Il y a eu des informations en ce sens. Elles n'ont pas été expressément confirmées mais, de toute...