Le ministre libanais des Affaires étrangères Adnan Mansour a demandé lundi aux autorités syriennes le rapatriement des corps des Libanais tués vendredi en Syrie aux côtés des rebelles, a indiqué à l'AFP une source diplomatique libanaise.
Le ministre a présenté cette requête à l'ambassadeur de Syrie au Liban, Ali Abdel Karim Ali, qui a promis de lui répondre le lendemain, a-t-on précisé de même source.
Le Premier ministre libanais Najib Mikati a de son côté demandé l'intervention du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) en vue du rapatriement des corps.
Vendredi, 21 jeunes sunnites libanais et un Palestinien partis le matin même de Tripoli, dans le nord du Liban, avaient péri à Tall Kalakh, une ville syrienne frontalière où ils étaient venus combattre l'armée, selon un responsable local à Tripoli et un chef islamiste.
Une source au sein des services de sécurité libanais avait indiqué que "les jeunes gens, passés en Syrie pour combattre avec les rebelles, étaient tombés dans un traquenard et avaient été tués dans la province de Homs" (centre), frontalière du Liban. Cette source avait précisé que 14 corps avaient été amenés par les troupes gouvernementales dans un hôpital syrien.
Les habitants de Tripoli, à majorité sunnite, soutiennent la rébellion syrienne qui combat le régime de Bachar al-Assad qui bénéficie lui de l'aide du Hezbollah libanais. Puissant parti chiite armé et principal allié libanais du régime de Damas, il est accusé par les adversaires du président al-Assad de combattre auprès des forces loyalistes en Syrie.
Des accrochages quasi-quotidiens opposent par ailleurs dans des villages syriens frontaliers du Liban des combattants chiites proches du Hezbollah à des rebelles anti-Assad, selon des habitants et des militants.
Le ministre a présenté cette requête à l'ambassadeur de Syrie au Liban, Ali Abdel Karim Ali, qui a promis de lui répondre le lendemain, a-t-on précisé de même source.
Le Premier ministre libanais Najib Mikati a de son côté demandé l'intervention du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) en vue du rapatriement des corps.
Vendredi, 21 jeunes sunnites libanais et un Palestinien partis le matin même de Tripoli, dans le nord du Liban, avaient péri à Tall Kalakh, une ville syrienne frontalière où ils étaient venus combattre l'armée, selon un responsable local à Tripoli et un chef islamiste.
Une source au sein des services de sécurité libanais avait indiqué que "les jeunes gens, passés en Syrie pour combattre avec les rebelles, étaient tombés dans un traquenard et avaient été tués dans la province de Homs" (centre), frontalière du Liban. Cette source avait précisé que 14 corps avaient été amenés par les troupes gouvernementales dans un hôpital syrien.
Les habitants de Tripoli, à majorité sunnite, soutiennent la rébellion syrienne qui combat le régime de Bachar al-Assad qui bénéficie lui de l'aide du Hezbollah libanais. Puissant parti chiite armé et principal allié libanais du régime de Damas, il est accusé par les adversaires du président al-Assad de combattre auprès des forces loyalistes en Syrie.
Des accrochages quasi-quotidiens opposent par ailleurs dans des villages syriens frontaliers du Liban des combattants chiites proches du Hezbollah à des rebelles anti-Assad, selon des habitants et des militants.
Le ministre libanais des Affaires étrangères Adnan Mansour a demandé lundi aux autorités syriennes le rapatriement des corps des Libanais tués vendredi en Syrie aux côtés des rebelles, a indiqué à l'AFP une source diplomatique libanaise.Le ministre a présenté cette requête à l'ambassadeur de Syrie au Liban, Ali Abdel Karim Ali, qui a promis de lui répondre le lendemain, a-t-on...
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