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Novembre, mois le plus sanglant pour les journalistes en Syrie

Novembre a été le mois le plus sanglant pour les journalistes en Syrie, avec 13 reporters et citoyens-journalistes tués à travers le pays, a rapporté vendredi l'Association syrienne des journalistes (ASJ), hostile au régime.

"C'est une indication claire et sérieuse que les journalistes et les personnes travaillant dans le domaine de l'information sont visées par les troupes du régime syrien autant que par l'opposition armée qui en a tué trois", affirme l'ASJ.

Dans la liste de noms de journalistes tués fournie par l'association figure celui de Moustafa Kerman, tué dans un bombardement sur le quartier de Boustane al-Qasr à Alep (nord) le 16 novembre.

"Moustafa a été tué alors qu'il filmait une manifestation", affirme une page Facebook dédiée au citoyen-journaliste.

Le lendemain, Abdallah Hassan Kaake, "militant de l'information", a été torturé à mort dans le centre des renseignements militaires d'Alep, indique l'ASJ, ajoutant que deux de ses frères ont également péri dans les violences qui ensanglantent la Syrie depuis mars 2011.

Le 18 novembre, le citoyen-journaliste Mohammed al-Khaled a été tué par une brigade rebelle à Alep. "Il a été tué par balles pour avoir critiqué à plusieurs reprises des membres de l'Armée syrienne libre (ASL)", explique l'ASJ.

Certains, comme le citoyen-journaliste Mohammed Qouraytam, ont péri dans les bombardements. Il a été tué jeudi à Daraya, une banlieue de Damas pilonnée par l'armée, selon l'ASJ.

Il travaillait pour "Les raisins de mon pays", un des plus importants titres de la presse "libre" en Syrie, diffusée par les militants anti-régime, précise l'ASJ, ajoutant que M. Qouraytam avait déjà été incarcéré en 2003 pour ses activités militantes.

Quinze journalistes professionnels, dont des étrangers et des syriens, et 41 citoyens-journalistes ont été tués en Syrie dans le cadre de leur activité depuis le début du conflit en mars 2011, selon Reporters sans frontières.

Deux autres journalistes étrangers sont portés disparus en Syrie. Le Palestino-Jordanien Bachar Fahmi al-Kadumi, de la télévision en arabe à capitaux américains Al-Hurra, a disparu à Alep (nord) le 20 août. Le journaliste américain pigiste Austin Tice a disparu le 13 août dans la banlieue de Damas.
Novembre a été le mois le plus sanglant pour les journalistes en Syrie, avec 13 reporters et citoyens-journalistes tués à travers le pays, a rapporté vendredi l'Association syrienne des journalistes (ASJ), hostile au régime."C'est une indication claire et sérieuse que les journalistes et les personnes travaillant dans le domaine de l'information sont visées par les troupes du régime...