La France appelle les autorités de Damas à "rétablir sans délai" les liaisons téléphoniques et internet, coupées pour le deuxième jour consécutif, a indiqué vendredi le ministère des Affaires étrangères.
"Nous appelons le régime de Damas à rétablir les moyens de communication et cela sans délai", a déclaré Philippe Lalliot, porte-parole du Quai d'Orsay, lors d'un point-presse.
Ces coupures sont "une nouvelle démonstration du choix du gouvernement syrien de prendre son propre peuple en otage. C'est un motif de très vive préoccupation pour nous", a-t-il ajouté.
Les communications ont été coupées en Syrie jeudi après-midi. Des militants de l'opposition ont accusé le régime de préparer un "massacre" et Amnesty International estime que cela "pourrait annoncer l'intention des autorités syriennes de dissimuler aux yeux du monde la vérité de ce qui se passe".
Les autorités syriennes ont expliqué cette interruption par des "travaux de maintenance".
Les Etats-Unis ont condamné cette atteinte aux capacités d'expression du peuple syrien qui "démontre, une fois encore, à quelle extrémité en est réduit le régime qui s'accroche à tout prix au pouvoir", selon le Département d'Etat.
Pour Philippe Lalliot, la situation sur le terrain "évolue très rapidement, avec manifestement une avancée de l'opposition au régime" malgré des fluctuations.
Sur le plan politique, a-t-il ajouté, "la formation de la Coalition nationale syrienne (opposition) a radicalement changé la donne. C'est un tournant que nous attendions. Un nombre croissant d'Etats bougent et bougent sur nos lignes".
Le porte-parole du Quai d'Orsay a notamment relevé que "les Américains sont manifestement dans un réflexion sur la nature de la portée de leur aide à l'opposition syrienne". La chef de la diplomatie américaine, Hillary Clinton, a affirmé jeudi que les Etats-Unis envisageaient de venir davantage en aide aux rebelles syriens.
La France a proposé récemment de lever l'embargo européen sur les livraisons d'"armes défensives" à l'opposition syrienne, mais cette proposition ne fait pas l'unanimité parmi ses partenaires européens. L'Union européenne vient de décider de renouveler pour trois mois ses sanctions contre le régime syrien et son embargo sur les armes.
Pour Paris, la question de l'embargo européen et de la capacité à livrer des armes à l'opposition est toujours posée. "Vous aurez remarqué que l'embargo a été reconduit pour trois mois alors qu'il aurait pu l'être pour une durée plus longue. C'est une manière de dire, selon nous, qu'il ne faut s'interdire aucune option sur la Syrie, notamment au niveau européen", a indiqué Philippe Lalliot.
"Nous appelons le régime de Damas à rétablir les moyens de communication et cela sans délai", a déclaré Philippe Lalliot, porte-parole du Quai d'Orsay, lors d'un point-presse.
Ces coupures sont "une nouvelle démonstration du choix du gouvernement syrien de prendre son propre peuple en otage. C'est un motif de très vive préoccupation pour nous", a-t-il ajouté.
Les communications ont été coupées en Syrie jeudi après-midi. Des militants de l'opposition ont accusé le régime de préparer un "massacre" et Amnesty International estime que cela "pourrait annoncer l'intention des autorités syriennes de dissimuler aux yeux du monde la vérité de ce qui se passe".
Les autorités syriennes ont expliqué cette interruption par des "travaux de maintenance".
Les Etats-Unis ont condamné cette atteinte aux capacités d'expression du peuple syrien qui "démontre, une fois encore, à quelle extrémité en est réduit le régime qui s'accroche à tout prix au pouvoir", selon le Département d'Etat.
Pour Philippe Lalliot, la situation sur le terrain "évolue très rapidement, avec manifestement une avancée de l'opposition au régime" malgré des fluctuations.
Sur le plan politique, a-t-il ajouté, "la formation de la Coalition nationale syrienne (opposition) a radicalement changé la donne. C'est un tournant que nous attendions. Un nombre croissant d'Etats bougent et bougent sur nos lignes".
Le porte-parole du Quai d'Orsay a notamment relevé que "les Américains sont manifestement dans un réflexion sur la nature de la portée de leur aide à l'opposition syrienne". La chef de la diplomatie américaine, Hillary Clinton, a affirmé jeudi que les Etats-Unis envisageaient de venir davantage en aide aux rebelles syriens.
La France a proposé récemment de lever l'embargo européen sur les livraisons d'"armes défensives" à l'opposition syrienne, mais cette proposition ne fait pas l'unanimité parmi ses partenaires européens. L'Union européenne vient de décider de renouveler pour trois mois ses sanctions contre le régime syrien et son embargo sur les armes.
Pour Paris, la question de l'embargo européen et de la capacité à livrer des armes à l'opposition est toujours posée. "Vous aurez remarqué que l'embargo a été reconduit pour trois mois alors qu'il aurait pu l'être pour une durée plus longue. C'est une manière de dire, selon nous, qu'il ne faut s'interdire aucune option sur la Syrie, notamment au niveau européen", a indiqué Philippe Lalliot.
La France appelle les autorités de Damas à "rétablir sans délai" les liaisons téléphoniques et internet, coupées pour le deuxième jour consécutif, a indiqué vendredi le ministère des Affaires étrangères."Nous appelons le régime de Damas à rétablir les moyens de communication et cela sans délai", a déclaré Philippe Lalliot, porte-parole du Quai d'Orsay, lors d'un...
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