"La campagne internationale pour la libération du prisonnier Georges salue la libération prononcée et la demande faite au ministère de l'Intérieur (français) de l'expulsion de son territoire le 14 Janvier 2013", affirme le texte.
Le tribunal d'application des peines de Paris a accepté la huitième demande de libération de l'ancien chef des FARL (Fractions armées révolutionnaires libanaises) en la conditionnant à son expulsion du territoire français.
Mais ce jugement a été suspendu en raison de l'appel du parquet, opposé à la remise en liberté.
L'organisation "condamne dans le même temps l'appel du ministère français de la Justice (...) et rappelle que la justice avait déjà ordonné la libération conditionnelle de Georges Abdallah en 2003, rejetée en appel. Cela se répètera-t-il?".
Libérable depuis 1999, il avait déjà obtenu une libération conditionnelle en 2003 mais celle-ci avait finalement été refusée en appel en janvier 2004.
En mai 2009, la Cour d'appel de Paris avait rejeté une demande de libération conditionnelle du détenu, qualifié d'"activiste résolu et implacable" risquant de reprendre son combat révolutionnaire en cas d'expulsion vers le Liban.
Engagé auprès du mouvement palestinien radical FPLP (Front populaire de Libération de la Palestine), Georges Ibrahim Abdallah, 61 ans, avait été arrêté le 24 octobre 1984 et condamné à perpétuité en 1987 pour complicité dans les assassinats en 1982 à Paris de deux diplomates, l'Américain Charles Robert Ray et l'Israélien Yacov Barsimantov.
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