La Bourse de Francfort a fini vendredi sous la barre des 7.000 points, pour la première fois en clôture depuis le 5 septembre, inquiète comme les autres places européennes du risque d'impasse budgétaire aux Etats-Unis et de l'escalade des tensions au Proche-Orient.
L'indice vedette Dax a reculé de 1,32% à 6.950,53 points, passant fréquemment au-dessus de la barre symbolique des 7.000 points, mais l'abandonnant en fin de séance dans le sillage de la baisse à Wall Street. Le MDax des valeurs moyennes a perdu 1,03% à 10.957,53 points.
Le président Barack Obama a averti vendredi que des "compromis difficiles" seraient nécessaires pour sortir de l'impasse budgétaire les Etats-Unis d'ici à la fin de l'année, au début de pourparlers à la Maison Blanche avec les chefs de file démocrates et républicains du Congrès.
"Il ne faut pas s'attendre à un accord rapide" sur la dette américaine, a prévenu Robert Halver, le stratégiste actions de la Baader Bank dans un entretien à l'AFP. "Le pire serait que les responsables politiques américains repoussent le problème, ce qui serait néfaste pour la conjoncture l'an prochain", a-t-il ajouté.
Par ailleurs les investisseurs se sont montrés également prudents vendredi à cause de la montée des tensions entre Israël et Gaza, qui faisaient redouter un nouveau conflit dans la région.
Toutes les valeurs du Dax ont fini dans le rouge vendredi, à quelques exceptions près. Le groupe de cosmétiques, de produits d'entretien et de colles Henkel a chuté de 4,65% à 58,41 euros. Faisant fi de ses bons résultats trimestriels, les investisseurs ont sanctionné la prudence de ses pronostics pour l'année en cours.
Volkswagen a abandonné 1,53% à 151,25 euros, malgré l'annonce d'une hausse de 14,6% des ventes mondiales de son groupe en octobre, soit 788.700 unités, et ce en dépit du marasme du marché automobile en Europe de l'Ouest.
Plusieurs groupes allemands ont annoncé vendredi des contrats ou des partenariats avec des entreprises russes, à l'occasion d'une visite de la chancelière allemande Angela Merkel à Moscou, mais leurs titres n'ont en pas profité.
Siemens a ainsi terminé sur un recul de 0,96% à 76,62 euros, bien qu'il ait annoncé un contrat de 2,5 milliards d'euros pour construire des locomotives destinées à équiper les chemins de fer russes RZD.
L'opérateur boursier Deutsche Börse a reculé de 1,76% à 41,14 euros, malgré la signature d'une lettre d'intention en vue d'un partenariat stratégique avec la Bourse de Moscou pour approfondir une coopération déjà existante.
Daimler (-0,67% à 35,38 euros) a annoncé le renforcement de sa coopération avec le fabricant russe de poids lourds Kamaz. Daimler lui fournira dans un premier temps plus de 7.000 moteurs et 15.000 essieux pour autobus et camions par an, et les deux entreprises prévoient à terme de créer une troisième coentreprise consacrée à la production d'essieux.
Le groupe énergétique RWE (-2,95% à 31,70 euros) va quant à lui fournir du gaz à l'Ukraine, à un prix nettement moins cher que Gazprom, ce qui va permettre à Kiev d'alléger sa facture énergétique et sa dépendance vis-à-vis du gaz russe.
etb/maj/sym
VOLKSWAGEN
isin
DE0007664005
SIEMENS
isin
DE0007236101
DEUTSCHE BOERSE
isin
DE0005810055
RWE
isin
DE0007037129
GAZPROM
isin
RU0009024939
DAEWOO ENGINEERING & CONSTRUCTION
isin
DE0007100000
L'indice vedette Dax a reculé de 1,32% à 6.950,53 points, passant fréquemment au-dessus de la barre symbolique des 7.000 points, mais l'abandonnant en fin de séance dans le sillage de la baisse à Wall Street. Le MDax des valeurs moyennes a perdu 1,03% à 10.957,53 points.
Le président Barack Obama a averti vendredi que des "compromis difficiles" seraient nécessaires pour sortir de l'impasse budgétaire les Etats-Unis d'ici à la fin de l'année, au début de pourparlers à la Maison Blanche avec les chefs de file démocrates et républicains du Congrès.
"Il ne faut pas s'attendre à un accord rapide" sur la dette américaine, a prévenu Robert Halver, le stratégiste actions de la Baader Bank dans un entretien à l'AFP. "Le pire serait que les responsables politiques américains repoussent le problème, ce qui serait néfaste pour la conjoncture l'an prochain", a-t-il ajouté.
Par ailleurs les investisseurs se sont montrés également prudents vendredi à cause de la montée des tensions entre Israël et Gaza, qui faisaient redouter un nouveau conflit dans la région.
Toutes les valeurs du Dax ont fini dans le rouge vendredi, à quelques exceptions près. Le groupe de cosmétiques, de produits d'entretien et de colles Henkel a chuté de 4,65% à 58,41 euros. Faisant fi de ses bons résultats trimestriels, les investisseurs ont sanctionné la prudence de ses pronostics pour l'année en cours.
Volkswagen a abandonné 1,53% à 151,25 euros, malgré l'annonce d'une hausse de 14,6% des ventes mondiales de son groupe en octobre, soit 788.700 unités, et ce en dépit du marasme du marché automobile en Europe de l'Ouest.
Plusieurs groupes allemands ont annoncé vendredi des contrats ou des partenariats avec des entreprises russes, à l'occasion d'une visite de la chancelière allemande Angela Merkel à Moscou, mais leurs titres n'ont en pas profité.
Siemens a ainsi terminé sur un recul de 0,96% à 76,62 euros, bien qu'il ait annoncé un contrat de 2,5 milliards d'euros pour construire des locomotives destinées à équiper les chemins de fer russes RZD.
L'opérateur boursier Deutsche Börse a reculé de 1,76% à 41,14 euros, malgré la signature d'une lettre d'intention en vue d'un partenariat stratégique avec la Bourse de Moscou pour approfondir une coopération déjà existante.
Daimler (-0,67% à 35,38 euros) a annoncé le renforcement de sa coopération avec le fabricant russe de poids lourds Kamaz. Daimler lui fournira dans un premier temps plus de 7.000 moteurs et 15.000 essieux pour autobus et camions par an, et les deux entreprises prévoient à terme de créer une troisième coentreprise consacrée à la production d'essieux.
Le groupe énergétique RWE (-2,95% à 31,70 euros) va quant à lui fournir du gaz à l'Ukraine, à un prix nettement moins cher que Gazprom, ce qui va permettre à Kiev d'alléger sa facture énergétique et sa dépendance vis-à-vis du gaz russe.
etb/maj/sym
VOLKSWAGEN
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RWE
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GAZPROM
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DAEWOO ENGINEERING & CONSTRUCTION
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La Bourse de Francfort a fini vendredi sous la barre des 7.000 points, pour la première fois en clôture depuis le 5 septembre, inquiète comme les autres places européennes du risque d'impasse budgétaire aux Etats-Unis et de l'escalade des tensions au Proche-Orient.L'indice vedette Dax a reculé de 1,32% à 6.950,53 points, passant fréquemment au-dessus de la barre symbolique des 7.000...
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