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Conseil des ministres : l'Autorité de régulation du dossier pétrolier passe, mais pas l'échelle des salaires

Le dossier des ressources pétrolières et gazières offshore revient sur le devant de la scène politique libanaise, le Conseil des ministres ayant nommé, mercredi soir, l'Autorité de régulation du dossier, selon les médias locaux.

 

Cette commission comprend six membres - Walid Nasr, Nasser Hteit, Wissam Chbat, Gaby Daaboul, Wissam el-Dahabi et Assem Abou Brahim -nommés pour une durée de six ans, qui assureront, tour à tour, la présidence pendant un an. Elle sera chargée d’orchestrer toutes les prochaines étapes du dossier pétrolier et aura donc pour rôle d’approcher les sociétés pétrolières internationales, de négocier les contrats E&P (d’exploration et de production) et de veiller quotidiennement à la bonne application des décrets d’application votés et des clauses signées avec les entreprises étrangères.

 

En août 2011, le Parlement libanais a voté une loi définissant les frontières maritimes du Liban et de sa zone économique exclusive (ZEE), dans laquelle le Liban peut exercer ses droits souverains pour l'exploitation des réserves offshore. Un mois plus tôt, Israël avait soumis à l'ONU un tracé différent.

 

Israël affirme que la frontière fixée par le Liban à sa ZEE empiète sur son secteur, et contrevient même à l'accord que ce pays a conclu avec Chypre en 2007. Alors que Beyrouth affirme de son côté que son tracé est conforme à l’accord d’armistice établi en 1949.

 

Aucune des deux parties ne semble prête à céder, tout particulièrement depuis la découverte de réserves énergétiques dans une zone au large du Liban et d'Israël. Des réserves susceptibles de générer des milliards de dollars de revenus.

 

En terme d'exploitation de ses ressources, le Liban affiche un retard réel, alors que d'autres pays méditerranéens, comme Israël, Chypre et la Turquie, qui disposent de moyens beaucoup plus avancés dans le forage du pétrole et du gaz, ont déjà lancé les opérations.

 

(Pour mémoire:

Pétrole et gaz offshore : le Liban saura-t-il saisir sa chance ?)

 

 

Grille des salaires

Sur un autre plan, le gouvernement a ajourné à une autre séance l'étude du transfert au Parlement de la nouvelle échelle des salaires du secteur public.

 

Suite à cet ajournement, le président de l’association des enseignants des écoles privées, Nehmé Mahfoud, a annoncé qu'une grève sera observée demain, jeudi, à l'appel du Comité de coordination syndicale.

 

Les organismes économiques, présidés par l’ancien ministre Adnane Kassar, mènent de leur côté une campagne depuis plusieurs semaines contre l’adoption de la nouvelle grille des salaires par le gouvernement, qui selon eux conduirait le Liban "droit à la catastrophe".

 

Deux mémorandums en ce sens ont été soumis, en septembre également, par les organismes économiques aux ministres de l’Économie et des Finances, ainsi qu’à la présidence de la commission parlementaire de l’Économie et du Commerce.

 

Le dossier des ressources pétrolières et gazières offshore revient sur le devant de la scène politique libanaise, le Conseil des ministres ayant nommé, mercredi soir, l'Autorité de régulation du dossier, selon les médias locaux.
 
Cette commission comprend six membres - Walid Nasr, Nasser Hteit, Wissam Chbat, Gaby Daaboul, Wissam el-Dahabi et Assem Abou Brahim -nommés pour une durée de...