"Nous reprenons" le travail, a déclaré le photographe Yossi Aloni à la radio militaire.
Le site internet de Maariv a été actualisé après près de 18 heures d'interruption à 15h57 (13h57GMT) avec un article sur les élections législatives israéliennes. La version papier du journal n'est pas parue mercredi, une première depuis la création du journal en 1948.
Des salariés s'étaient mis en grève pour protester contre un projet de licenciements lié au rachat du journal par un groupe de presse de droite nationaliste, dirigé par Shlomo Ben-Zvi.
Le syndicat des journalistes du Maariv a annoncé avoir décidé de cesser le travail en raison du refus de Shlomo Ben-Zvi d'apporter des précisions sur le nombre de licenciements envisagés ainsi que sur l'avenir du journal.
"Demain nous sommes censés recevoir des lettres de licenciements", a déclaré Yossi Aloni, précisant que le nombre de postes supprimés et l'identité des journalistes concernés n'étaient pas connus.
Le 23 octobre, un tribunal de Tel-Aviv avait donné son feu vert au rachat de Maariv par Shlomo Ben-Zvi, un homme considéré comme proche de la droite religieuse nationaliste, qui vit dans une colonie de Cisjordanie.
Selon le site du Maariv, Shlomo Ben-Zvi s'est engagé dans un premier temps à maintenir l'emploi de 450 à 500 salariés -dont des journalistes, des employés administratifs et l'imprimerie- sur quelque 2.000 employés en tout.
De nombreux titres de presse ont disparu en Israël, en raison d'une concentration croissante de la presse aux mains de grands groupes comme celui du quotidien populaire Yédiot Aharonot, ou encore de l'apparition d'un concurrent gratuit, Israël Hayom.
Le journal Maariv, fondé en 1948, a été dans les années 1950-60 le quotidien israélien au plus fort tirage, avec près de 180.000 exemplaires par jour.
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