Des responsables du 14 Mars ont réitéré dimanche lors du sit-in de la coalition, place Riad el-Solh, leur appel à la démission du gouvernement actuel.
"Nous refusons (d'accepter) la situation actuelle, les crimes et l'injustice ; nous refusons de confier le pays à un parti qui ne respecte pas la souveraineté et l'indépendance du Liban (...)", a lancé l'ancien ministre Michel Pharaon lors de son discours. Et d'ajouter : "Nous avons l'opportunité aujourd'hui de renforcer l'indépendance du pays (...)".
Les étudiants du 14 Mars ont poursuivi dimanche leur sit-in place Riad el-Solh, entamé le 19 octobre dernier, après l'assassinat du chef des renseignments de la police, Wissam el-Hassan. Ils appellent à la démission du Premier ministre Nagib Mikati.
"Le Sérail reviendra au peuple après les élections Législatives de 2013, (...) nous allons chasser les +chemises noires+ de ce pays", a affirmé pour sa part le député Marwan Hamadé.
De son côté, la journaliste May Chidiac a fait part du ras-le-bol du 14 Mars vis-à-vis de la situation actuelle : "Assez de funérailles pour rendre hommages à nos martyrs. Nous disons à M. Mikati que le gouvernement va tomber peu importe les avis des autres (...)".
Le 21 octobre dernier, après les funérailles de Wissam el-Hassan, des partisans du mouvement du 14-Mars se sont dirigés vers le Sérail où siège le gouvernement libanais pour réclamer la démission du Premier ministre Nagib Mikati. Des heurts avaient eu lieu entre les manifestants et les forces de sécurité.
"Nous refusons (d'accepter) la situation actuelle, les crimes et l'injustice ; nous refusons de confier le pays à un parti qui ne respecte pas la souveraineté et l'indépendance du Liban (...)", a lancé l'ancien ministre Michel Pharaon...
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