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Netanyahu : la région arabe serait soulagée d'un Iran privé du nucléaire

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, estime qu'en cas d'attaque israélienne d'installations nucléaires iraniennes, la région arabe serait soulagée car Téhéran, selon lui, n'y est pas populaire.

En cas d'attaque israélienne, "cinq minutes après, contrairement à ce qu'imaginent les sceptiques, je crois qu'un grand sentiment de soulagement étreindrait la région", a-t-il déclaré à l'hebdomadaire français Paris Match, paru mercredi.

"L'Iran n'est pas populaire dans le monde arabe, loin de là. Et certains régimes voisins, ainsi que leurs concitoyens, ont bien compris qu'un Iran nucléaire serait un danger pour eux, pas seulement pour Israël", ajoute le Premier ministre, en visite de deux jours en France.

Il ne cite à cet égard aucun pays.

Les sanctions internationales contre l'Iran "sont fortes, pèsent indéniablement sur l'économie iranienne mais n'ont malheureusement pas retardé d'un pouce le programme nucléaire. Comment le sait-on ? Parce que le régime iranien organise des visites touristiques de ses centrifugeuses", précise aussi le responsable israélien.

Interrogé au cours d'une conférence de presse commune mercredi avec le président François Hollande sur ses déclarations à Paris Match, M. Netanyahu a cependant précisé qu'il souhaitait que "la crise avec l'Iran se résolve de façon pacifique".

"Ce que j'ai dit c'est que je pense que les pays de la région seraient très soulagés de savoir que l'Iran n'a pas l'arme nucléaire et il faut faire en sorte que les sanctions soient durcies pour les empêcher d'atteindre cet objectif", a-t-il précisé.

M. Netanyahu, après avoir maintes fois brandi la menace d'une attaque imminente contre les installations nucléaires iraniennes, a en septembre implicitement repoussé cet éventuel scénario au printemps, voire à l'été 2013, laissant du temps aux sanctions internationales.

Il s'est félicité de l'adoption par l'Union européenne (UE) de nouvelles sanctions, financières et commerciales contre Téhéran et de l'action déterminée de la France dans ce domaine.

Les grandes puissances soupçonnent Téhéran de vouloir acquérir la bombe nucléaire sous couvert d'un programme nucléaire civil, ce que dément l'Iran.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, estime qu'en cas d'attaque israélienne d'installations nucléaires iraniennes, la région arabe serait soulagée car Téhéran, selon lui, n'y est pas populaire.En cas d'attaque israélienne, "cinq minutes après, contrairement à ce qu'imaginent les sceptiques, je crois qu'un grand sentiment de soulagement étreindrait la région", a-t-il...