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Sport

Uruguay : l’étoile de Lugano pâlit et la Celeste ne brille plus

Écarté au Paris SG, l’étoile du capitaine et défenseur central de l’Uruguay Diego Lugano pâlit et la Celeste ne brille plus, avec 18 buts encaissés, devenue la pire défense des qualifications du Mondial 2014 en Amérique du Sud, tremblant en voyant le Brésil s’éloigner.
Le classement de la zone Amsud fait peur en Uruguay, demi-finaliste du Mondial 2010 et vainqueur de la Copa America 2011. La Celeste est 5e, la première place non qualificative directement pour la Coupe du monde au Brésil, lieu du dernier triomphe planétaire de l’Uruguay en 1950.
Les déroutes défilent : 4-0 contre la Colombie, 3-0 contre l’Argentine, 4-1 contre la Bolivie... Il reste sept rencontres à disputer pour sauver ce qui peut l’être. « Humiliant » a titré Ovacion, supplément sportif du grand quotidien uruguayen El Pais après la dernière débâcle en Bolivie.
Lugano était suspendu, mais il était à la barre lors des autres naufrages. Du temps de sa splendeur, la défense uruguayenne ne tremblait pas, emmenée par l’idole du pays, ce « central » dont les bouclettes angéliques masquaient un tempérament de tueur.
Même s’il n’a pas joué à La Paz, Lugano, 75 sélections, est sorti le premier des vestiaires, enclenchant son discours en mode automatique : « Vu de loin et d’en haut (il était dans les tribunes), quand nous n’avions pas les jambes ni le souffle (en raison de l’altitude en Bolivie) il nous restait l’âme. »
Ses paroles se voulaient rassurantes mais ont résonné d’une terrible impuissance : « Je veux croire que c’est juste un passage, où, incroyablement, tout ce que nous faisons n’aboutit pas ou se retourne contre nous. »
C’est comme si le destin de sa sélection et sa carrière en club lui échappaient en même temps.
Tout a basculé quand « La Tota », surnom affectueux qui ne veut rien dire en particulier, a fait le grand saut il y a deux saisons en passant de Fenerbahçe, où il était un demi-dieu, au Paris SG, qui venait d’entrer sous le règne qatari et voulait changer de dimension à coups de joueurs de renom.
Mais le nettoyeur des surfaces ne s’est pas adapté à celles de la L1 et ses boulettes ont fait du mal à son temps de jeu : 12 matches de L1 la saison passée, 21 toutes compétitions confondues. Cette saison, c’est le néant : pas une seule minute de jeu en championnat, où il ne regarde même plus les matches du banc des remplaçants mais la plupart du temps des tribunes... Suprême humiliation, c’est par voie de presse qu’il appris que le PSG ne l’avait même pas inscrit pour la Ligue des champions. Carlo Ancelotti, entraîneur du PSG, a tranché : il lui préfère le Brésilien Thiago Silva qu’il présente comme « le meilleur défenseur du monde », l’international français prometteur Mamadou Sakho ou encore le Brésilien Alex, surnommé « le Tank ».
À bientôt 32 ans (le 2 novembre), Lugano doit trouver une solution pour retrouver un temps de jeu en club qui lui servirait en sélection. Pourrait-il rebondir au mercato d’hiver au Brésil, pays où il a déjà joué durant trois ans à São Paulo ?
©AFP
Écarté au Paris SG, l’étoile du capitaine et défenseur central de l’Uruguay Diego Lugano pâlit et la Celeste ne brille plus, avec 18 buts encaissés, devenue la pire défense des qualifications du Mondial 2014 en Amérique du Sud, tremblant en voyant le Brésil s’éloigner.Le classement de la zone Amsud fait peur en Uruguay, demi-finaliste du Mondial 2010 et vainqueur de la...
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