Hommage à Fady Ziadé

Ton quatre-centième coup.
À chaque fois, on se disait qu’on ne se laissera pas prendre. Qu’on sera plus vigilant, qu’on verra venir. Tu étais le maître des surprises et des coups bien ficelés...à tel point qu’on espérait un quatre-centième coup avec cette chute accidentelle dans une cage d’ascenseur.
Sache que tes amis (et tu en a amassé un grand nombre entre Jamhour, l’AUB et dans ta vie professionnelle) ne sauraient t’oublier de sitôt. Tu laisses ta marque par ta joie de vivre contagieuse, ton enthousiasme, ta serviabilité, ton professionnalisme, ton humour et tes canulars !
Toi qui voulais fêter tes cinquante ans avec ta bande en Angola – qu’y a t il en Angola ? Eh bien, vous viendrez voir ! Toi qui regroupais des amis autour d’une table de cartes en fin de semaine, où les places étaient très prisées tant l’atmosphère était amusante et conviviale. Tu étais de toutes les parties, de tous les projets et de toutes les aventures.
Fady Ziadé, entrepreneur invétéré – Somalie, Irak, Émirats, Soudan et plus récemment Angola – tout ça à partir de Beyrouth. Tu as survécu aux guerres, tu as fondé une famille qui t’adore, une entreprise florissante, et tu étais infatigable. Tu dépassais les épreuves (et tu en as eu) par ton optimisme et ta détermination. Le monde était trop petit pour toi.
Tu es simplement irremplaçable. On attendra toujours tes messages du samedi pour un café ou pour se joindre à une marche dominicale, ou pour monter une partie de cartes plus tard.
Rien ne sera plus comme avant.

Tes amis