Eh oui, Émilio, tu aurais pu attendre un peu pour nous dire avant de partir le secret de cette éternelle joie de vivre empreinte d’une sérénité contagieuse !
Attendre un peu pour nous faire profiter un peu plus longtemps de cette expression mi-amusée, mi-moqueuse, traduction parfaite d’une gentillesse innée.
Attendre aussi pour nous permettre de continuer à apprendre à la source de ton insatiable soif de lire, de culture et de curiosité.
Attendre beaucoup pour propager chez tes amis les effets de cette discrétion et de cette modestie qui te définissaient si bien.
Attendre encore pour que toute la tristesse du monde ne s’abatte pas sur les gens qui t’aiment.
Nous t’imaginons tous en train de murmurer à l’oreille des anges venus te chercher :
« Hellou hani ana méché. Fichez-moi la paix je m’en vais ! »
Tu aurais quand même pu attendre que l’on se fasse à l’idée de te dire adieu.
Tes amis
Les plus commentés
Israël est en train de perdre, mais pas autant que les Palestiniens
Don de l'UE : après avoir déclaré la guerre à Mikati, les chrétiens proposent la paix ?
Retour des Syriens : Assad s'impose dans le débat