« La France à Tannourine »...

Du jeudi 23 août au dimanche 26 août, le président de la municipalité de Tannourine, Mounir Torbay, et les habitants de la localité ont « invité la France » à passer quelques jours dans la fraîcheur de ses montagnes.
Le programme du festival « La France à Tannourine », concocté par l’Institut français de Jounieh et la municipalité de Tannourine, a fait la part belle aux artistes libanais et français, offrant à un public venu en nombre quatre soirées artistiques, inédites dans la région.
L’événement, entièrement gratuit, a été inauguré par trois expositions, dont « La route de la soie », photographies du reporter primé par le World Press Photo, Marc Deville ; avant de se poursuivre par un récital de Randa Asmar lisant en français et en arabe des poètes de la Méditerranée, accompagnée au ‘oud par Oussama Abdel Fattah. Le public, captivé, a ovationné les deux artistes.
Aurélien Lechevallier, conseiller de coopération et d’action culturelle près l’ambassade de France au Liban, a rappelé aux habitants de Tannourine la volonté de l’Institut français du Liban d’être présent sur l’ensemble du territoire libanais.
L’ensemble des soirées, festives et à l’esprit bon enfant, a rassemblé un public toujours plus nombreux, notamment avec les films du projet « cinécaravane », présentés en plein air : Et maintenant on va où ? de Nadine Labaki et Un monstre à Paris d’Éric Bergeron. Le clou du festival, le concert de Joseph Attieh, avec les sœurs Michelle & Noel Kesserwany en première partie, s’est déroulé devant plus de 3 000 personnes ravies.
C’est une bouffée d’air frais que l’Institut français du Liban et la municipalité de Tannourine ont insufflé aux habitants de la région pendant quatre jours. « Gageons que cette première et fructueuse collaboration contaminera les autres régions montagnardes l’été prochain », a souligné l’Institut français dans un communiqué.