Une dispute a éclaté entre le député du Hezbollah Ali al-Mokdad et d'autres membres du clan, selon des images retransmises par plusieurs télévisions libanaises.
La dispute a éclaté lors d'une conférence de presse de Maher al-Mokdad, porte-parole du puissant clan chiite libanais qui a kidnappé, mercredi, plus de 30 Syriens au Liban pour obtenir la libération d'un de ses membres, Hassan Mokdad, enlevé lundi à Damas.
Alors que Maher al-Mokdad annonçait la suspension de toutes les "opérations militaires" de la famille à travers le Liban, le député Ali Mokdad a critiqué l’utilisation de l’expression "opérations militaires" pour désigner la vague d’enlèvements.
Un garde du corps du député hezbollahi, lui-même membre de la famille Mokdad, a également coupé la parole à Maher, mettant en garde contre le risque de dérapage suite à cette vague d’enlèvements. "Nous sommes contre l’Armée syrienne libre (ASL, rebelle), mais pas contre les Syriens, même s’ils sont opposés au régime (de Bachar el-Assad)", a dit le garde du corps de Ali al-Mokdad, dont le nom n’a pas été divulgué.
Suite à cette dispute, les journalistes ont été appelés à sortir de la maison des parents de Hassan al-Mokdad, où avait lieu la conférence de presse. Le député Ali al-Mokdad a également quitté les lieux sans faire de commentaires.
Le site d’el-Nashra a affirmé que des coups de feu ont été entendus à l’intérieur de la maison.
La dispute a éclaté lors d'une conférence de presse de Maher al-Mokdad, porte-parole du puissant clan chiite libanais qui a kidnappé, mercredi, plus de 30 Syriens au Liban pour obtenir la libération d'un de ses membres,...
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