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Dernières Infos - Crise

Liban : Sleiman veut interdire les coupures des routes

Le président libanais Michel Sleiman s'est réuni mercredi avec les chefs des différents organismes sécuritaires au Liban pour discuter des troubles qui secouent le pays depuis ce matin avec l'enlèvement de plus de 30 Syriens par le clan Mokdad dans la banlieue-sud du Liban et la fermeture de la route de l'aéroport dans la soirée.

 

"Répandre le chaos dans le pays ne mènera pas à la libération des otages, a dit le président à l'issue de sa réunion. Au contraire, le chaos pourrait causer du tort à nos proches (enlevés en Syrie, NDLR) et menace la souveraineté de l'Etat".

Il a également affirmé qu'il veut "interdire les fermetures de routes au Liban" et "protéger les bâtiments des ambassades étrangères, notamment celles de l'Arabie saoudite, de la Turquie et du Qatar".

 

Les familles des onze pèlerins chiites, enlevés depuis plus de trois mois dans le nord de la Syrie, ont bloqué mercredi soir la route de l’aéroport de Beyrouth dans les deux sens. Ce mouvement de protestation intervient après l'annonce, erronée, par certains médias de la mort des onze pèlerins dans un bombardement de l’armée de l’air syrienne contre la ville rebelle syrienne d'Azaz, près de la frontière avec la Turquie. Ce bombardement a fait plus de 23 morts, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).

 

Par ailleurs, les Emirats arabes unis et le Qatar ont appelé mercredi leurs ressortissants à quitter "immédiatement" le Liban en raison des tensions liées au conflit syrien.

 

Des médias libanais ont de leur côté fait état d'un appel similaire de l'ambassade d'Arabie saoudite à Beyrouth aux ressortissants saoudiens, évoquant également des "menaces" contre eux.

 

Au cours des derniers mois, ces trois pays du Golfe ont lancé plusieurs avertissements à leurs ressortissants, leur demandant d'éviter de se rendre au Liban, de le quitter quand leur présence n'était pas nécessaire ou du moins d'informer les ambassades de leur lieu de résidence.

 

Le conflit en Syrie exacerbe les tensions au Liban, qui a connu 30 ans d'hégémonie syrienne et reste profondément divisé entre adversaires et partisans du régime de Damas.

 

Le président libanais Michel Sleiman s'est réuni mercredi avec les chefs des différents organismes sécuritaires au Liban pour discuter des troubles qui secouent le pays depuis ce matin avec l'enlèvement de plus de 30 Syriens par le clan Mokdad dans la banlieue-sud du Liban et la fermeture de la route de l'aéroport dans la soirée.
 
"Répandre le chaos dans le pays ne mènera pas à la...