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Hommage à Dolly Letayf

Un jour, j’ai écrit à Mona.
Un jour, j’ai écrit à Florence.
Tu m’avais fait promettre d’écrire pour toi le jour où tu ne serais plus là. Hélas, ce jour est arrivé, et je tiens ma promesse, Dolly.
Tu me disais toujours, en m’embrassant, Junior et toi, « mettel el-tom », comme des jumeaux. En effet, quelques jours seulement nous séparent.
Depuis que j’ai ouvert les yeux, tu étais toujours présente dans nos vies, avec ton timbre de voix si particulier, ton exubérance si singulière, ta personnalité si débordante, débordante d’amour, d’affection, de chaleur. Si intense, si sincère !
Pour toi, le don de soi faisait partie de tes gènes, ce n’est même pas par éducation. Tellement inconcevable de ne pas être là pour l’autre. Une vraie nature première !
Avec toi, c’était soit à prendre, soit à laisser. Pas de juste milieu. Authentique jusqu’au bout. Tu es faite comme ça. Et devine quoi, nous avons tous pris !
Te voir te consacrer à ta famille et à ton autre famille, les Rebeiz-Amiouni-Nasrallah, avec tellement de naturel, de dévouement. Tu me disais : « Enté metl binté Karine », et je savais que c’était ce que tu ressentais.
Dolly, tu es une belle leçon, leçon de vie, d’authenticité, d’amour, de joie de vivre. Chaque fois que quelqu’un de nous était confronté à un problème, tu arrivais la première, avec ton sourire, le sourire de Dolly, ta moue de circonstance, mais le regard qui brillait, car nous savions tous que lorsque Dolly arrive, les problèmes disparaissent. Comme ça, par enchantement. Toujours ! Simplement !
Ça commence à faire foule, là-haut ! Et nos réunions de famille se font moins gaies ! Nous nous consolons dans le fait qu’il y a de plus en plus d’anges gardiens, mais ils attendaient le maître de cérémonie, celui qui va tout prendre en main, mettre de l’ambiance, les faire rire un bon coup.
Et ton rire résonnera toujours dans nos oreilles, ce rire unique, particulier, communicatif, tonitruant.
Un jour, j’ai écrit à Mona.
Un jour, j’ai écrit à Florence.
Aujourd’hui, je t’écris, Dolly.

Raya NASRALLAH
Un jour, j’ai écrit à Mona.Un jour, j’ai écrit à Florence.Tu m’avais fait promettre d’écrire pour toi le jour où tu ne serais plus là. Hélas, ce jour est arrivé, et je tiens ma promesse, Dolly.Tu me disais toujours, en m’embrassant, Junior et toi, « mettel el-tom », comme des jumeaux. En effet, quelques jours seulement nous séparent.Depuis que j’ai ouvert les...