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Dialogue national : la participation du 14 Mars n'est toujours pas décidée

Le Bloc du futur a annoncé, mardi, à l'issue de sa réunion hebdomadaire que la participation du 14 Mars à la prochaine séance de dialogue national, prévue le 16 août, n'est toujours pas certaine. "Les prises de position négatives du Hezbollah obligent les forces du 14 Mars à poursuivre leurs consultations en vue de décider d'un retour, ou non, à la table de dialogue", a précisé le Bloc dans un communiqué.

 

Hier, le député du Hezbollah Nawaf al-Moussaoui a affirmé lundi que le parti chiite n’est pas prêt de faire des concessions pour convaincre le camp du 14 Mars (opposition) de participer à la prochaine réunion du dialogue national.

 

La dernière séance de dialogue national avait été reportée en raison du boycott du 14 Mars qui a été décidé après le refus du ministre des Télécoms, Nicolas Sehnaoui, de remettre aux services de sécurité les données sur le mouvement des communications téléphoniques, en vue de faciliter les investigations sur les tentatives d'assassinat politique qui ont visé le député Boutros Harb et le leader des Forces libanaises, Samir Geagea. Le 14 Mars a également suspendu sa participation au dialogue après le refus du directoire du Hezbollah de discuter de la stratégie de défense, qui doit être à l'ordre du jour de la séance de dialogue.

 

Lors de son dernier discours, la semaine dernière, le secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah a réclamé une  "stratégie de libération" parallèlement à la "stratégie de défense", accusant le 14 Mars d’œuvrer pour "livrer les armes de la résistance aux Américains".

 

Evoquant par ailleurs le dossier des pèlerins libanais enlevés en Syrie,le Bloc du futur a estimé que le gouvernement est responsable du suivi de l'afaire, mais qu'il lui est impossibe de contacter les ravisseurs alors que plusieurs médias l'ont déjà fait. Le Bloc a renouvelé sa condamnation de l'enlèvement des pèlerins chiites, appelant les kidnappeurs à les libérer.

 

Ce matin, les familles des onze pèlerins ont décidé de recourir à l’escalade et d'organiser un sit-in devant les ambassades de Turquie et du Qatar. Elles avaient bloqué de lundi soir à mardi à l’aube la route de l’aéroport pour protester contre l’inaction du gouvernement dans ce dossier.

 

Les onze pèlerins chiites détenus à Alep ont contacté lundi plus d’une chaîne de télévision pour demander aux responsables politiques libanais d’entrer en contact avec leurs ravisseurs, notamment leur chef nommé Abou Brahim, afin d’obtenir leur libération. Ils ont également demandé aux journalistes de se rendre dans la région où ils se trouvent "pour transmettre des messages du peuple syrien au peuple libanais".

 

Les pèlerins libanais ont été enlevés le 22 mai dernier dans la région d’Alep. L’Armée syrienne libre (ASL, dissidents) avait démenti toute implication dans l’affaire, mais un groupe jusqu’alors inconnu, les "Révolutionnaires de Syrie-province d’Alep", avait affirmé à la chaîne satellitaire al-Jazira, dans un communiqué diffusé fin mai, détenir les pèlerins.

 


 

 

 

Le Bloc du futur a annoncé, mardi, à l'issue de sa réunion hebdomadaire que la participation du 14 Mars à la prochaine séance de dialogue national, prévue le 16 août, n'est toujours pas certaine. "Les prises de position négatives du Hezbollah obligent les forces du 14 Mars à poursuivre leurs consultations en vue de décider d'un retour, ou non, à la table de dialogue", a précisé le...