"Jundallah est un groupe islamiste extrémiste qui a un discours religieux basé sur la haine des chiites et des alaouites", a précisé à l'AFP ce responsable qui n'a pas souhaité être identifié.
Les extrémistes sunnites considèrent les chiites et les alaouites --émanation du chiisme à laquelle appartient le président Bachar al-Assad-- comme des hérétiques. La majorité de la population syrienne est sunnite.
Les rebelles de l'ASL avaient diffusé plus tôt dimanche une vidéo montrant des otages iraniens qu'ils accusent d'appartenir aux Gardiens de la révolution alors que l'Iran affirme qu'il s'agit de pèlerins enlevés sur la route de l'aéroport et réclame leur libération.
Mais selon cet opposant, "cela na pas de sens que les otages soient des Gardiens de la révolution. Si c'était le cas pourquoi serait-ils dans un bus sans protection sur une route aussi peu sûre que celle de l'aéroport", a-t-il dit.
En dépit des risques, des centaines de milliers d'Iraniens se rendent chaque année en Syrie pour le pèlerinage sur le tombeau de Zaynab, la fille de l'imam Ali, un haut-lieu de pèlerinage chiite près de Damas.
Par ailleurs, le même responsable de l'opposition a également accusé Jundallah d'avoir tué 15 soldats ainsi que des partisans du régime, des alaouites et des chiites retrouvés dans une décharge à Yalda, à la lisère de Damas. "Ils les ont enlevé et tués".
A Yalda, une journaliste de l'AFP a vu une quinzaine de corps, dont certains brûlés ou mutilés. "Ce sont des habitants du quartier qui ont été enlevés et liquidés par les groupes armés", a affirmé un général de l'armée en charge des opérations dans ce quartier.
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