"Il est assez clair qu'Alep constitue un nouvel exemple tragique de la violence aveugle à laquelle a recours le régime d'Assad contre son propre peuple (...) Au bout du compte, il creuse sa propre tombe", a déclaré le patron du Pentagone à bord de l'avion militaire qui l'emmenait en Tunisie, première étape d'une tournée qui doit également le mener en Egypte, Israël et Jordanie.
Le président syrien a engagé des chars d'assaut et des hélicoptères de combat pour tenter de déloger les rebelles de la deuxième ville de Syrie.
Pour le ministre américain, Bachar al-Assad "a perdu toute légitimité et plus il s'enfonce dans la violence, plus il s'assure que le régime touche à sa fin".
La question n'est plus de savoir si le régime va tomber, "mais quand", a estimé M. Panetta.
Plus de 20.000 personnes ont été tuées, dont 14.000 civils, depuis le début de la révolte contre le régime Assad en mars 2011, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), proche de l'opposition.
"Les Etats-Unis et la communauté internationale ont clairement dit que c'est intolérable, et ont appliqué des pressions diplomatiques et économiques sur la Syrie pour mettre fin à la violence, pour qu'Assad quitte le pouvoir et qu'une transition vers une forme démocratique de gouvernement s'opère", a détaillé le secrétaire à la Défense.
Les Etats-Unis prêtent une attention particulière à la sécurité des sites de stockage d'armes chimiques et biologiques syriens, a indiqué M. Panetta, notamment en maintentant une "coopération étroite avec les pays de la région".
Washington dit fournir également une assistance non létale à l'opposition, avec des moyens de communications notamment, et de l'aide humanitaire aux réfugiés syriens dans les pays voisins.
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