Des extrémistes islamistes, notamment des militants de la branche irakienne d'el-Qaëda, sont vraisemblablement actifs en Syrie mais n'y ont "pas une présence particulièrement forte", a estimé jeudi le porte-parole du Pentagone, George Little.
"Je ne peux exclure la possibilité qu'il y ait des extrémistes en Syrie, mais personne ne doit penser qu'el-Qaëda en Irak y a une présence importante, majeure ou particulièrement forte", a-t-il affirmé devant la presse.
S'il est difficile de prévoir à quoi ressemblerait une transition politique en Syrie que Washington appelle de ses vœux, "il ne nous revient vraiment pas de définir le chemin à suivre" pour les Syriens, a-t-il jugé, précisant que les États-Unis avaient bien conscience de "l'incertitude" entourant l'avenir du pays en cas de chute du régime de Bachar el-Assad.
Début juillet, le ministre irakien des Affaires étrangères, Hoshyar Zebari, avait affirmé que le passage en Syrie de combattants d'el-Qaëda depuis l'Irak contribuait à nourrir le conflit.
Selon le New York Times, des agents de la CIA se trouveraient en Turquie pour s'assurer que les livraisons d'armes aux rebelles syriens, financées notamment par l'Arabie saoudite et le Qatar, ne tombent pas entre les mains de membres d'el-Qaëda.
"Je ne peux exclure la possibilité qu'il y ait des extrémistes en Syrie, mais personne ne doit penser qu'el-Qaëda en Irak y a une présence...
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