L'Union européenne est prête à évacuer ses ressortissants de Syrie, via Chypre, si cela s'avère nécessaire, mais la priorité est pour l'instant d'apporter une assistance humanitaire aux populations qui fuient les combats, ont annoncé lundi la présidence chypriote de l'UE et la Commission européenne.
"Nous nous préparons à aider les ressortissants des pays de l'UE et de pays tiers qui auront besoin de quitter la Syrie si la situation se détériore encore plus pour qu'ils puissent regagner leurs pays", a expliqué la ministre de l'Intérieur chypriote Eleni Mavrou au cours d'une conférence de presse en marge d'une réunion informelle avec ses homologues de l'UE à Nicosie.
"Si la situation l'impose, nous sommes prêts à faire de notre mieux", a-t-elle assuré au cours de son intervention retransmise à Bruxelles.
"Nous avons eu l'expérience des évacuations au Liban et plus récemment en Libye. Nous pouvons le faire à nouveau", a souligné la commissaire européenne en charge de la Sécurité Cécilia Malmström.
Mmes Mavrou et Malmström ont toutefois précisé que l'attention de l'Union européenne était pour le moment focalisée sur l'aide à apporter aux populations réfugiées dans les pays voisins pour fuir les combats.
"Près de 120.000 personnes ont trouvé refuge hors du pays, et les trois quart de ces personnes sont des femmes et de enfants qui ont besoin d'une assistance psychologique, surtout les enfants", a souligné Mme Mavrou.
Les données fournies aux ministres par le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés indiquent que 42.000 personnes ont trouvé refuge en Turquie, 30.000 en Jordanie, 30.000 au Liban et 8.000 en Irak.
La Commission européenne a annoncé lundi avoir doublé son aide d'urgence aux réfugiés syriens, en portant à 63 millions d'euros son assistance à la population syrienne dans le pays et aux réfugiés dans les pays voisins.
"Nous suivons l'évolution de la situation heure par heure", a assuré Cécilia Malmström.
La réunion de Nicosie, qui s'est déroulée parallèlement à une réunion des ministres européens des Affaires étrangères à Bruxelles, a permis aux ministres de l'Intérieur d'avoir une "image complète de la situation en Syrie" pour discuter des différentes actions à mener.
"Il s'agissait d'une réunion informelle. Aucune décision n'a été prise, mais nous allons la poursuivre afin de déterminer quels types de ressources seront nécessaires sur le plus long terme", a insisté Mme Malmström.
"La situation est très volatile. Il s'agit de pouvoir réagir, mais pas de sur-réagir", a confié à l'AFP un des participants, sous couvert de l'anonymat.
"Il s'agit pour l'instant d'aider financièrement les pays de la région, mais aussi d'être prêts à faire plus si nécessaire, ce qui n'est pas le cas pour le moment", a-t-il expliqué. Il a précisé qu'un des scénarios envisagés était "un changement de régime" qui entraînerait "un départ des minorités".
"Nous nous préparons à aider les ressortissants des pays de l'UE et de pays tiers qui auront besoin de quitter la Syrie si la situation se détériore encore plus pour qu'ils puissent regagner leurs pays", a expliqué la ministre de l'Intérieur chypriote Eleni Mavrou au cours d'une conférence de presse en marge d'une réunion informelle avec ses homologues de l'UE à Nicosie.
"Si la situation l'impose, nous sommes prêts à faire de notre mieux", a-t-elle assuré au cours de son intervention retransmise à Bruxelles.
"Nous avons eu l'expérience des évacuations au Liban et plus récemment en Libye. Nous pouvons le faire à nouveau", a souligné la commissaire européenne en charge de la Sécurité Cécilia Malmström.
Mmes Mavrou et Malmström ont toutefois précisé que l'attention de l'Union européenne était pour le moment focalisée sur l'aide à apporter aux populations réfugiées dans les pays voisins pour fuir les combats.
"Près de 120.000 personnes ont trouvé refuge hors du pays, et les trois quart de ces personnes sont des femmes et de enfants qui ont besoin d'une assistance psychologique, surtout les enfants", a souligné Mme Mavrou.
Les données fournies aux ministres par le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés indiquent que 42.000 personnes ont trouvé refuge en Turquie, 30.000 en Jordanie, 30.000 au Liban et 8.000 en Irak.
La Commission européenne a annoncé lundi avoir doublé son aide d'urgence aux réfugiés syriens, en portant à 63 millions d'euros son assistance à la population syrienne dans le pays et aux réfugiés dans les pays voisins.
"Nous suivons l'évolution de la situation heure par heure", a assuré Cécilia Malmström.
La réunion de Nicosie, qui s'est déroulée parallèlement à une réunion des ministres européens des Affaires étrangères à Bruxelles, a permis aux ministres de l'Intérieur d'avoir une "image complète de la situation en Syrie" pour discuter des différentes actions à mener.
"Il s'agissait d'une réunion informelle. Aucune décision n'a été prise, mais nous allons la poursuivre afin de déterminer quels types de ressources seront nécessaires sur le plus long terme", a insisté Mme Malmström.
"La situation est très volatile. Il s'agit de pouvoir réagir, mais pas de sur-réagir", a confié à l'AFP un des participants, sous couvert de l'anonymat.
"Il s'agit pour l'instant d'aider financièrement les pays de la région, mais aussi d'être prêts à faire plus si nécessaire, ce qui n'est pas le cas pour le moment", a-t-il expliqué. Il a précisé qu'un des scénarios envisagés était "un changement de régime" qui entraînerait "un départ des minorités".
L'Union européenne est prête à évacuer ses ressortissants de Syrie, via Chypre, si cela s'avère nécessaire, mais la priorité est pour l'instant d'apporter une assistance humanitaire aux populations qui fuient les combats, ont annoncé lundi la présidence chypriote de l'UE et la Commission européenne."Nous nous préparons à aider les ressortissants des pays de l'UE et de pays tiers qui...
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