Des manifestants aounistes ont coupé mardi soir, pendant plus d'une heure, l'autoroute de Nahr el-Mot en signe de solidarité avec l’armée libanaise. Les manifestants dénonçaient l’arrestation de trois officiers accusés du meurtre des cheikhs Ahmad Abdelwahed et Mohammad Houssam Merheb. Les deux dignitaires sunnites ont été tués le 20 mai dans le Akkar (Liban-nord) à un barrage de l'armée.
La chaîne al-Jadeed a précisé que l'autoroute a été fermée dans les deux sens avec des pierres et des barrières métalliques.
La chaîne LBC a, de son côté, indiqué que le convoi du président libanais Michel Sleiman était bloqué dans l'embouteillage monstre qui a été causé par la manifestation.
« Les coupures de routes ne visent pas les citoyens mais pour dire aux gens que la situation est très sérieuse. Le danger est très grand sur notre pays », a affirmé le député du Courant patriotique libre (CPL) Nabil Nicolas à la LBC. Il a également précisé que ces mouvements de protestation sont « spontanés », appelant les partisans du chef du CPL, Michel Aoun, à rentrer chez eux.
La route de Baabda a elle aussi été coupée avant d'être rouverte à la circulation, selon des médias locaux.
Plus tôt, des partisans du Courant patriotique libre (CPL) avaient manifestaient dans le secteur du Musée national à Beyrouth à l’appel de Michel Aoun.
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