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Économie - Marché de l’immobilier

Où acheter des boutiques au centre-ville de Beyrouth ?

Le centre ville de Beyrouth, le 10 juillet 2012.REUTERS/Sharif Karim

Investir dans l’immobilier commercial reste un bon placement à Beyrouth. Toutefois, il ne faut pas se tromper de secteurs géographiques. L’emplacement est déterminant. Se focaliser sur l’une des centralités commerciales est une évidence. Parmi elles, le centre-ville offre quelques opportunités qu’il est intéressant d’analyser. Les investisseurs à la recherche d’un local ont plusieurs options parmi les nouveaux projets nouvellement achevés dans le périmètre de Solidere. Mais toutes les rues n’ont pas le même potentiel.


Deux secteurs (quartier des hôtels et Saifi Village) sont à privilégier.


Le quartier de Mina el-Hosn et Wadi Abou Jmil compte de nombreux projets en construction. Les options n’y manquent pas. Quelques axes autour du centre d’affaires Starco et de l’hôtel Four Seasons cherchent à concurrencer l’hégémonie du quartier Foch/Allenby sur l’échiquier du luxe. La rue Omar Daouk et l’ancienne avenue des Français ont un potentiel assuré. À l’opposé, les perpendiculaires à ces axes tels que les rues Chateaubriand, Rafic Salloum, Petro Paoli peinent à s’imposer. Sans vie et sans animation, elles n’ont pour l’instant qu’un intérêt limité. Les quelques boutiques qui attendent désespérément des locataires doivent refroidir les éventuels investisseurs de s’aventurer vers des secteurs aussi peu fréquentés. Ainsi, il est primordial de privilégier des rues offrant des locaux avec de belles expositions et où il sera possible de se garer même quelques instants.


L’entrée du centre-ville entre Kantari et Bab Idriss offre des opportunités à partir de 10 000 dollars le m2. Sur la base d’un taux de capitalisation de 7 %, cela donne une valeur locative de 700 dollars le m2 annuel, soit un chiffre très correct. Pour les investisseurs, il est déterminant de choisir des locaux avec des surfaces réduites plus faciles et rapides à louer. Il est plus délicat de s’embarquer avec des grandes superficies qui ciblent une clientèle trop spécifique.
La notoriété de Saifi Village n’est plus à démontrer. Les opportunités sont à chercher le long de l’avenue Georges Haddad qui sépare le centre-ville de Saïfi. La présence d’enseignes comme Paul, Fauchon et Le Cercle Hitti en fait une destination d’un certain standing. En fonction des options, il faut prévoir un mètre carré de 14 000 à 15 000 dollars.


En coopération avec : ramco
Tél.: 01-349910

Investir dans l’immobilier commercial reste un bon placement à Beyrouth. Toutefois, il ne faut pas se tromper de secteurs géographiques. L’emplacement est déterminant. Se focaliser sur l’une des centralités commerciales est une évidence. Parmi elles, le centre-ville offre quelques opportunités qu’il est intéressant d’analyser. Les investisseurs à la recherche d’un local ont...

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