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Sport

Le peloton veut tourner la page Di Grégorio

Le peloton du Tour de France a montré sa volonté de tourner la page hier alors que le coureur français Rémy di Grégorio (Cofidis) était toujours interrogé à Marseille dans l’affaire de dopage présumé pour laquelle il a été interpellé, avant d’être déféré aujourd’hui.
« On a débriefé ce qu’on avait à débriefer. Maintenant il faut tourner la page. On est là pour faire du vélo », a insisté Yvon Sanquer, le manager général de l’équipe française, hier en fin de matinée, à quelques minutes du départ à Mâcon pour la première grande étape de montagne du Tour.
Devant les médias, venus en nombre, les coureurs de l’équipe sont eux restés cloîtrés dans leur bus jusqu’au moment d’aller signer la feuille d’émargement sur le podium et de prendre place dans le peloton sur la ligne de départ.
Mais « ils réagissent bien, après un premier passage légitime d’abattement et de stupeur », a assuré Sanquer : « Le meilleur moyen (d’oublier) est de se concentrer sur la course, (...) il faut que le sport reprenne toute sa place. » Pendant que les coureurs de Cofidis grimpaient les lacets du Grand Colombier et se dirigeaient vers Bellegarde-sur-Valserine, leur ex-coéquipier Rémy di Grégorio, suspendu par l’équipe dès son interpellation mardi à Bourg-en-Bresse, était toujours interrogé à Marseille par les gendarmes de l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (OCLAESP) et de la section de recherches phocéenne.
Le coureur provençal et la seconde personne interrogée avec lui, un homme de 75 ans, autoproclamé « naturopathe », seront déférés ce matin devant la juge Annaïck Le Goff, à l’issue de leur garde à vue, a annoncé le parquet de Marseille hier en fin d’après-midi.
Dans un communiqué, le procureur de la République de Marseille, Jacques Dallest, a précisé qu’il tiendra une conférence de presse jeudi à 10h30 au Palais de justice.
Rien n’avait encore filtré de ces auditions hier en fin d’après-midi, mais le filet des enquêteurs s’est resserré autour de deux seulement des trois personnes arrêtées mardi : Di Grégorio et le « naturopathe », qui avait été interpellé à Marseille.
Le 3e homme interpellé mardi, à Bourg-en-Bresse, a lui été remis en liberté en début de soirée hier. Selon le parquet de Marseille, cette enquête sur un trafic de produits dopants avait été ouverte en juin 2011 et portait initialement sur l’ancienne formation de Rémy di Grégorio, l’équipe kazakhe Astana.
Mais les investigations n’avaient alors pas abouti, et ce sont des écoutes téléphoniques « qui ont fait rebondir le dossier » récemment, conduisant aux trois interpellations de mardi, a-t-on précisé de source proche de l’enquête.
Les analyses menées pour déterminer la nature dopante ou non des produits suspects retrouvés dans un véhicule à Bourg-en-Bresse mardi étaient toujours en cours hier soir.
Le peloton du Tour de France a montré sa volonté de tourner la page hier alors que le coureur français Rémy di Grégorio (Cofidis) était toujours interrogé à Marseille dans l’affaire de dopage présumé pour laquelle il a été interpellé, avant d’être déféré aujourd’hui.« On a débriefé ce qu’on avait à débriefer. Maintenant il faut tourner la page. On est là...

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