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Culture - Danse

Georgette Gebara se souvient...

L’École libanaise de ballet a présenté, le week-end dernier, au Palais des Congrès de Dbayé, son spectacle intitulé « L’Album des souvenirs ».

Patricia KHODER

 

Des petites filles en tutu et chignon qui s’apprêtent à monter sur scène, d’autres plus âgées, fières de faire des pointes, et deux mamans qui dansent avec leurs enfants. Les élèves de l’École libanaise de ballet, fondée en 1964 par Georgette Gebara, ont présenté onze tableaux sur des musiques orientales, classiques et pop, dont deux hommages, l’un au poète Saïd Akl qui célèbre cette année son centième anniversaire, et l’autre au musicien Walid Gholmieh, décédé l’année dernière.
Pour ce spectacle, Gebara s’est inspirée de son parcours et de ses souvenirs, misant notamment sur l’humour dans les chorégraphies. Au programme également une projection de films et de photos marquant des souvenirs importants de la vie de l’artiste libanaise.
Georgette Gebara avait fondé son école en 1964 à Hamra. «En quelques mois, j’ai eu une centaine d’élèves, et les danseurs devaient s’inscrire plusieurs mois avant la nouvelle année pour réserver leur place», se souvient-elle.
Tenace, elle a rapidement réussi à atteindre le but qu’elle s’était fixé: former une troupe professionnelle de danse. Mais la guerre l’a obligée à fermer son école en 1985 et ouvrir des studios à Zouk et à Aïn Saadé.
«Aujourd’hui, l’école de Hamra est devenue une salle d’exposition de voitures, dit-elle. Mais les artistes restés au Liban n’ont jamais arrêté de se produire sur scène. Nous avons continué sans quitter le pays, malgré la guerre.»
Georgette Gebara n’a jamais baissé les bras. Les problèmes qu’elle a affrontés pour pouvoir faire de la danse classique un art à part entière au Liban l’ont rendue plus forte. Elle n’a jamais perdu son courage ou sa combativité. Ses projets? Se mettre à l’écriture et travailler une pièce de théâtre.

Patricia KHODER
 
Des petites filles en tutu et chignon qui s’apprêtent à monter sur scène, d’autres plus âgées, fières de faire des pointes, et deux mamans qui dansent avec leurs enfants. Les élèves de l’École libanaise de ballet, fondée en 1964 par Georgette Gebara, ont présenté onze tableaux sur des musiques orientales, classiques et pop, dont deux hommages, l’un au poète...

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