Cette performance est la plus faible des 10 pays de la Mena (région Moyen-Orient et Afrique du nord) cités dans ce rapport de l'organisation mondiale sur les perspectives économiques mondiales publié en juin.
"La révolte qui secoue la Syrie depuis mars 2011 a mené à une contraction importante de l'activité du secteur privé, des investissements publics et de la consommation", indique la BM.
En outre, le déficit de la balance courante représentera 16,5% du PIB en 2012, contre 2,8% en 2011 et 0,6% en 2010, selon le même rapport. L'actuel déficit place ce pays de la Mena le deuxième plus élevé, derrière le Liban.
La Banque précise qu'en l'absence de données, il est difficile de donner une évaluation correcte de l'état de l'économie de ce pays où des organisations comme le Fonds monétaire international (FMI) ne se sont pas rendues depuis l'éclatement de la révolte.
En mai, le FMI avait prédit une contraction "significative" de l'économie syrienne en 2012. Selon ses données, le taux de croissance en Syrie était de 3,4% en 2010, contre 5,9% en 2009.
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