Les protestataires ont demandé au Haut commissaire des Nations unies aux réfugiés (HCR) d'aider ceux remplissant les critères à être réinstallés dans un pays tiers et à assister ceux n'ayant pas encore de statut légal au Liban.
Ils ont aussi exigé de meilleures conditions de vie au Liban où ils peinent à trouver un travail décent.
"Les Soudanais sont toujours menacés de détention arbitraire et d'expulsion illégale", ont-ils dénoncé dans un communiqué.
Un des protestataires, Mohammed Abdel Latif, a précisé à l'AFP qu'au Liban le statut de réfugié du HCR était "symbolique" et de ne leur donnait pas de protection. Il a aussi accusé les autorités libanaises de traiter les Soudanais comme des migrants illégaux.
"Nous n'avons pas de travail et nous vivons dans des maisons exiguës pour quatre ou cinq familles car nous ne pouvons pas payer le loyer", a-t-il ajouté.
Un autre gréviste de la faim a expliqué avoir passé sept mois dans une prison libanaise pour être entré dans le pays illégalement, alors qu'il n'avait été condamné qu'à un an de détention.
"J'étais dans une petite cellule avec 20 personnes, sans savoir quand j'allais être libéré", a déclaré Zakaria, en refusant de donner son nom complet.
Une porte-parole du HCR Dana Souleimane a indiqué que 584 réfugiés soudanais se trouvaient actuellement au Liban. Elle a précisé que le processus pour déterminer quels réfugiés étaient autorisés à se rendre dans un pays tiers prenait du temps. Le Liban n'est pas un pays d'asile, a-t-elle ajouté.
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