"Leurs noms sajoutent à la liste macabre de ceux qui sont déjà tombés, caméras et appareils photo au poing", a déclaré RSF dans un communiqué, en appelant "la communauté internationale à donner les moyens au plan (de l'émissaire Kofi) Annan daboutir à un cessez-le feu dans les plus brefs délais".
Au moins six autres "citoyens-journalistes" avaient été tués depuis le début de l'année, avait indiqué RSF début mai.
Ahmed Hamada a été abattu dune balle par un tireur embusqué, le 16 juin à Homs, "alors quil filmait les rues (du quartier rebelle) de Bab Amr sous le feu de lartillerie lourde, et tentait de sauver un ami" qui lui aussi est mort, a expliqué RSF. "Ce jeune citoyen-journaliste (...) est lauteur de plusieurs centaines de vidéos témoignant du pilonnage de la ville" de Homs.
Selon l'orgsniation, Khaled al-Bakir a été tué par un obus à Al-Qassir, à une dizaine de km au sud de Homs, alors quil couvrait le bombardement de la ville par larmée syrienne, le 10 juin. "Plus connu sous le nom d'Abou Sliman, il filmait les bombardements et les exactions de larmée régulière contre les civils, ainsi que les manifestations" chaque vendredi.
Les autorités syriennes imposent de sévères restrictions aux médias, une mesure qui a poussé les "citoyens-journalistes" à assurer la couverture des violences qui secouent le pays depuis le début de la révolte contre le régime du président Bachar al-Assad en mars 2011.
Bachar Al-Assad figure sur la liste de RSF des "38 prédateurs de la liberté de la presse".
En 15 mois de révolte, plus 14.400 de personnes ont péri en Syrie, en majorité des civils, selon l'Organisation syrienne des droits de l'Homme (OSDH).
Les plus commentés
Israël est en train de perdre, mais pas autant que les Palestiniens
Don de l'UE : après avoir déclaré la guerre à Mikati, les chrétiens proposent la paix ?
Frontière terrestre libano-israélienne : où en sommes-nous ?