Le chef de la diplomatie européenne, Mme Catherine Ashton, est "profondément préoccupée par l'escalade de la violence en Syrie", a indiqué lundi son porte-parole dans un communiqué, soulignant "la nécessité urgente d'une action unifiée de la communauté internationale".
"C'est la responsabilité première du gouvernement syrien de protéger ses citoyens ainsi que la mission internationale, et de mettre fin à la spirale de la violence", et Mme Ashton "condamne fermement son échec en la matière", poursuit le communiqué.
Le général Robert Mood, chef des observateurs de l'ONU en Syrie, avait annoncé samedi la suspension de leurs opérations en raison de la multiplication des violences. Il interviendra mardi devant le Conseil de sécurité de l'ONU.
L'UE "appelle toutes les parties, y compris l'opposition armée, à mettre fin immédiatement à toute violence et à permettre un accès immédiat et sans entrave à l'aide humanitaire".
L'Union européenne "soutient aussi l'appel du général Mood à permettre l'évacuation des femmes, des enfants, des personnes âgées et des blessés des zones de conflit, dont la ville assiégée de Homs", poursuit le communiqué.
"Il y a désormais une nécessité urgente d'action unifiée de la communauté internationale" et Mme Ashton "appelle tous les membres du Conseil de sécurité de l'ONU à s'unir et à faire davantage pression pour renforcer le plan (de paix de l'émissaire international) Kofi Annan et à permettre le démarrage d'un processus politique", conclut le texte.
A l'ouverture de la 20e session du Conseil des droits de l'homme de l'ONU, le haut commissaire de l'ONU aux droits de l'homme Navi Pillay a déclaré que "le gouvernement de Syrie devrait cesser immédiatement l'utilisation d'armes lourdes et le bombardement de zones habitées", jugeant que "de telles actions équivalent à des crimes contre l'humanité et autres possibles crimes de guerre".
Les présidents américain Barack Obama et russe Vladimir Poutine ont appelé lundi à "un arrêt immédiat" de la violence en Syrie, à l'issue d'une rencontre très attendue entre les deux hommes au sommet du G20 de Los Cabos (Mexique).
Pour sa part, l'Union européenne va "faciliter" la tenue d'une réunion de représentants des diverses mouvances de l'opposition syrienne le week-end prochain à Bruxelles, a-t-on appris auprès d'un porte-parole.
La réunion, organisée par des groupes syriens, bénéficiera d'un soutien financier de l'Union européenne afin "de tenter de rendre l'opposition plus unie", a précisé Michael Mann à l'AFP.
La rencontre réunira les principaux groupes de l'opposition syrienne, comme le Conseil national syrien (CNS), le Comité de coordination national pour le changement national et démocratique (CCNCD), le Conseil national kurde, et le Forum démocratique, ainsi que des intellectuels syriens et un représentant de la Ligue arabe.
Le secrétaire général du Service d'action extérieure de l'Union européenne, le Français Pierre Vimont, devrait également participer à l'événement.
Aucune rencontre avec la presse n'est prévue pour cet événement censé garder un "profil bas", notamment pour des raisons de sécurité.
"C'est la responsabilité première du gouvernement syrien de protéger ses citoyens ainsi que la mission internationale, et de mettre fin à la spirale de la violence", et Mme Ashton "condamne fermement son échec en la matière", poursuit le communiqué.
Le général Robert Mood, chef des observateurs de l'ONU en Syrie, avait annoncé samedi la suspension de leurs opérations en raison de la multiplication des violences. Il interviendra mardi devant le Conseil de sécurité de l'ONU.
L'UE "appelle toutes les parties, y compris l'opposition armée, à mettre fin immédiatement à toute violence et à permettre un accès immédiat et sans entrave à l'aide humanitaire".
L'Union européenne "soutient aussi l'appel du général Mood à permettre l'évacuation des femmes, des enfants, des personnes âgées et des blessés des zones de conflit, dont la ville assiégée de Homs", poursuit le communiqué.
"Il y a désormais une nécessité urgente d'action unifiée de la communauté internationale" et Mme Ashton "appelle tous les membres du Conseil de sécurité de l'ONU à s'unir et à faire davantage pression pour renforcer le plan (de paix de l'émissaire international) Kofi Annan et à permettre le démarrage d'un processus politique", conclut le texte.
A l'ouverture de la 20e session du Conseil des droits de l'homme de l'ONU, le haut commissaire de l'ONU aux droits de l'homme Navi Pillay a déclaré que "le gouvernement de Syrie devrait cesser immédiatement l'utilisation d'armes lourdes et le bombardement de zones habitées", jugeant que "de telles actions équivalent à des crimes contre l'humanité et autres possibles crimes de guerre".
Les présidents américain Barack Obama et russe Vladimir Poutine ont appelé lundi à "un arrêt immédiat" de la violence en Syrie, à l'issue d'une rencontre très attendue entre les deux hommes au sommet du G20 de Los Cabos (Mexique).
Pour sa part, l'Union européenne va "faciliter" la tenue d'une réunion de représentants des diverses mouvances de l'opposition syrienne le week-end prochain à Bruxelles, a-t-on appris auprès d'un porte-parole.
La réunion, organisée par des groupes syriens, bénéficiera d'un soutien financier de l'Union européenne afin "de tenter de rendre l'opposition plus unie", a précisé Michael Mann à l'AFP.
La rencontre réunira les principaux groupes de l'opposition syrienne, comme le Conseil national syrien (CNS), le Comité de coordination national pour le changement national et démocratique (CCNCD), le Conseil national kurde, et le Forum démocratique, ainsi que des intellectuels syriens et un représentant de la Ligue arabe.
Le secrétaire général du Service d'action extérieure de l'Union européenne, le Français Pierre Vimont, devrait également participer à l'événement.
Aucune rencontre avec la presse n'est prévue pour cet événement censé garder un "profil bas", notamment pour des raisons de sécurité.
Le chef de la diplomatie européenne, Mme Catherine Ashton, est "profondément préoccupée par l'escalade de la violence en Syrie", a indiqué lundi son porte-parole dans un communiqué, soulignant "la nécessité urgente d'une action unifiée de la communauté internationale"."C'est la responsabilité première du gouvernement syrien de protéger ses citoyens ainsi que la mission...
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