Rechercher
Rechercher

Dernières Infos

L'opposition syrienne craint un nouveau massacre à Homs

Le Conseil national syrien (CNS), principale coalition de l'opposition, a averti samedi qu'un nouveau massacre se profilait à Homs, affirmant que 30.000 soldats et membres de milices pro-gouvernementales assiégeaient cette ville du centre de la Syrie.

"Les forces du régime ont intensifié leurs bombardements contre Homs d'une façon inédite", a indiqué le CNS dans un communiqué, ajoutant que les troupes "se préparent à lancer une attaque sauvage qui pourrait aboutir au massacre des habitants se trouvant toujours dans la ville".

Le CNS a contacté des pays membres du groupe des Amis de la Syrie, en leur demandant d'"arrêter le massacre qui se prépare". Il a également appelé le Conseil de sécurité de l'ONU à "protéger Homs et d'autres régions syriennes visées" par les forces du régime.

Le Conseil national syrien a "mis en garde l'ONU et les membres du Conseil de sécurité des dangers du silence et du manque de mesures coercitives, alors qu'un génocide et des crimes contre l'humanité sont en train d'être commis".

Le régime de Bachar al-Assad, a ajouté le CNS, "profite de la division de la communauté internationale" pour obtenir "le temps qu'il souhaite" afin d'écraser la contestation née en mars 2011.

L'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) avait un peu plus tôt exhorté le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon à "intervenir immédiatement pour faire arrêter les bombardements incessants sur les quartiers de Homs afin d'évacuer plus de 1.000 familles encerclées, comprenant des enfants et des femmes".

Dans ce bastion de la contestation, cible de pilonnages violents, cinq civils ont péri samedi dans les quartiers de Khaldiyé, Bab Tadmor et Jouret al-Chiyah, a indiqué l'ONG dans un communiqué.

Les Comités locaux de coordination (LCC), qui organisent la mobilisation sur le terrain, ont eux aussi fait état de "fortes explosions secouant le quartier de Hamidiyé et le marché à Homs, où les forces de sécurité tiraient à la mitrailleuse lourde sur les magasins".

Vendredi, la France avait exprimé sa "vive préoccupation" après des informations faisant état d'une opération militaire imminente contre Homs.

Ancien coeur industriel du pays, qui comptait avant le début de la contestation plus d'un million d'habitants, cette métropole multiconfessionnelle a été le théâtre d'une vaste offensive de l'armée sur le quartier rebelle de Bab Amr pendant l'hiver, et continue à être régulièrement bombardée depuis.
Le Conseil national syrien (CNS), principale coalition de l'opposition, a averti samedi qu'un nouveau massacre se profilait à Homs, affirmant que 30.000 soldats et membres de milices pro-gouvernementales assiégeaient cette ville du centre de la Syrie."Les forces du régime ont intensifié leurs bombardements contre Homs d'une façon inédite", a indiqué le CNS dans un communiqué, ajoutant que...