"Les propos du responsable de l'ONU sur la guerre civile ne traduisent pas la réalité des événements, (...) et mettent sur un pied d'égalité la victime et le bourreau", affirme la CGRS dans un communiqué.
Ces propos "ignorent les massacres perpétrés par le régime du (président Bachar) al-Assad et ne reconnaissent pas les revendications du peuple syrien en faveur de la liberté et la dignité", ajoute le communiqué.
"Notre révolution est pacifique. Nous allons continuer à nous défendre jusqu'à la chute de la machine de répression d'Assad et l'édification de l'Etat qui rassemblera toutes les composantes du peuple syrien", a insisté la CGRS, coalition créée en août pour resserrer les rangs de l'opposition politique et sur le terrain afin d'obtenir l'établissement d'un Etat démocratique.
La CGRS réagissait à une déclaration mardi de M. Ladsous sur la situation de guerre civile en Syrie. Mercredi, le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a lui aussi estimé que la crise syrienne avait atteint ce stade, tout en dénonçant le pouvoir à Damas comme un "régime de massacreurs".
Le ministère syrien des Affaires étrangères a en revanche assuré qu'il n'y avait pas de guerre civile, expliquant que la Syrie ne faisait que lutter "pour éradiquer le terrorisme".
Depuis le début de la révolte contre le régime de Bachar al-Assad en mars 2011, la répression de la révolte et les combats entre rebelles et forces gouvernementales ont fait plus de 14.100 morts, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH.)
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