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Réunion sur la Syrie ce mercredi soir à Istanbul avec Clinton

La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton est arrivée mercredi à Istanbul où elle doit rencontrer dans la soirée les représentants de 15 pays arabes et européens pour discuter de la crise syrienne.

"Nous devons continuer de fermer les circuits économiques vitaux du régime (de Damas), élargir le cercle de pays appliquant fermement les sanctions et empêcher le gouvernement syrien de les contourner", a déclaré dans un communiqué Mme Clinton, qui achève à Istanbul une tournée qui l'a menée en Scandinavie et dans le Caucase.

"Et nous accueillons les point de vue des autres pays concernant les mesures qui pourraient être efficaces", a-t-elle ajouté. "Le régime doit mettre fin aux atrocités, se conformer à tous ses engagements dans le cadre du plan Annan, et permettre le commencement de la transition vers une Syrie démocratique".

A Istanbul, Mme Clinton doit avoir des discussions informelles sur la Syrie avec notamment ses homologues turc Ahmet Davutoglu, britannique William Hague, français Laurent Fabius, allemand Guido Westerwelle et de l'Union européenne Catherine Ashton, selon des sources diplomatiques concordantes.

Des ministres de l'Espagne, de l'Italie, de la Jordanie, de l'Egypte, du Koweït, des Emirats arabes unis, de Tunisie, du Maroc, du Qatar et de l'Arabie saoudite seront également présents, selon ces sources.

"Il s'agit de (...) chercher les moyens d'exercer davantage de pression sur le régime d'Assad pour qu'il mette en oeuvre ses engagements concernant le plan Annan" de sortie de crise, a déclaré une porte-parole britannique.

"Nous sommes très sceptiques quant aux intentions du président Assad de mettre fin à la violence si aucune pression supplémentaire n'est exercée sur lui", a-t-elle ajouté.

La réunion d'Istanbul est interdite à la presse. Elle intervient alors que les Etats-Unis ont annoncé mercredi qu'ils étaient prêts à soutenir une action contraignante de l'ONU contre la Syrie, dans le cadre du chapitre VII de la Charte des Nations unies comme l'a demandé la Ligue arabe.

Elle coïncide également avec un appel mercredi de la Chine et de la Russie à l'organisation d'une nouvelle conférence internationale sur la situation en Syrie, où le régime du président Bachar al-Assad est confronté depuis plus d'un an à une révolte populaire, qu'il réprime dans le sang.

Une telle conférence permettrait de réunir "les pays qui ont réellement une influence sur les différents groupes d'opposition" syriens comme la Turquie, l'Iran, la Ligue arabe, l'UE et les membres du Conseil de sécurité de l'ONU, a déclaré à Pékin le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov.

L'objectif d'une telle conférence serait que "les acteurs extérieurs, sans la Syrie dans un premier temps, se mettent d'accord pour suivre, honnêtement et sans ambiguïtés, le plan Annan", a poursuivi le ministre russe.

A Bakou, précédente étape de sa tournée, Mme Clinton a affirmé à des journalistes qu'elle réservait son jugement sur une telle conférence mais qu'elle était réticente à l'idée d'inclure l'Iran dans les discussions.

"Il est un peu difficile d'imaginer inviter un pays qui assure la scénographie de l'assaut du régime d'Assad contre son peuple", a-t-elle commenté, faisant allusion à l'Iran.

Mme Clinton assistera jeudi à Istanbul au Forum ministériel de lutte contre le terrorisme, une initiative lancée l'an dernier en marge de l'Assemblée générale des Nations unies.
La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton est arrivée mercredi à Istanbul où elle doit rencontrer dans la soirée les représentants de 15 pays arabes et européens pour discuter de la crise syrienne."Nous devons continuer de fermer les circuits économiques vitaux du régime (de Damas), élargir le cercle de pays appliquant fermement les sanctions et empêcher le gouvernement syrien...