"La stratégie de Damas risque de produire un génocide si l'on n'intervient pas rapidement", a-t-il déclaré devant les commissions des Affaires étrangères du Sénat et de la Chambre des députés.
"La stratégie de Damas est claire : elle entend défendre sa propre survie à travers une escalade de la terreur contre la population, sous des formes plus directes et plus brutales, et en alimentant artificiellement les conflits entre les différentes composantes de la société syrienne", a-t-il expliqué.
La Russie et la Chine, alliées du régime syrien, se sont déclarées mercredi résolument hostiles à toute "intervention" et tout changement de régime en Syrie malgré la répression dans le sang d'une révolte populaire lancée il y a 15 mois.
"Il serait difficile pour le président (syrien) Assad, son frère ou les membres de sa famille d'avoir un rôle dans la transition politique en Syrie qui soit acceptable pour l'opposition", a estimé le ministre.
"L'objectif est une transition conduite par la Syrie, qui ne soit pas imposée par l'extérieur mais approuvée par la plus grande majorité possible du peuple syrien", a-t-il précisé.
"Nous devons faire fonctionner" le plan de l'envoyé spécial de l'ONU Kofi Annan. "Jusqu'à présent les résultats ont été très modestes", a-t-il déploré.
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